Idées nouvelles sur la naissance

 la vie et la mort d'une planète et d'un satellite.

Du moteur gravitationnel

 

Joseph Glapa

 

Cet ouvrage est dédié:

      à Kopernik (selon l'orthographe polonaise) mon compatriote qui, il y à près de cinq cents ans, a montré aux hommes qu'ils avaient tout à gagner en levant la tête au ciel, et qui les a réconciliés avec les astres vers lesquels, un jour, ils s'envoleront;

      à Kervran, mon maître à penser qui, cinq cents ans plus tard, a montré aux hommes qu'ils n'avaient rien à perdre en baissant la tête vers cette terre aux transmutations si riches, et qui les a réconciliés avec les micro-organismes qui, il y a des milliards d'années, les ont précédés dans cet univers... comme pour les inciter à imiter leur savoir-faire... pour survivre;

      aux "amoureux de science"

      à Jozefa Suplicka et Szczepan Glapa, mes courageux parents.

     à mes deux petites-filles Daphnée et Bérangère … et à leurs parents  Geneviève Brigandat et Christophe  Glapa .

 

        .à mon frère Jean et à son fils Frédéric qui ont installé mon livre sur le site http://nouvelle-astronomie.chez.tiscali.fr

     NOTE de Joseph Glapa :cette version de mon livre a été achevée le 20 juillet 2003 ,jour anniversaire d'un célèbre alunissage, afin d'être plus lisible en format PDF sur mon site personnel http://newastronomy.chez.tiscali.fr

     Les figures 7 (p63) et 8 (p 64) de mon livre édition originale sont corrigées….

 

TABLE DES MATIERES

      

INTRODUCTION

CHAPITRE I :LE PHENOMENE DE LA CALEFACTION OU LA DANSE INFERNALE DE LA GOUTTE D'EAU.

CHAPITRE II : LA CALEFACTION DE LA GOUTTE APPELEE TERRE *

CHAPITRE III: LA CALEFACTION STELLAIRE *

CHAPITRE IV: NAISSANCE D'UNE ETOILE OU D'UNE NICHEE D'ETOILES *

CHAPITRE V: LA METAMORPHOSE D'UNE ETOILE *

CHAPITRE VI: UNE AUTRE ENIGME DE L'ASTRONOMIE: LA NOVA *

CHAPITRE VII: EBAUCHE D'UNE HISTOIRE DU SYSTEME SOLAIRE. *

CHAPITRE VIII: L'EFFET "K" *

CHAPITRE IX: LA PLANETE TERRE *

CHAPITRE X: COMMENT NAQUIT NOTRE LUNE *

CHAPITRE XI: DE LA SECONDE GROSSESSE DE NOTRE TERRE *

CHAPITRE XII: DU MOTEUR GRAVITATIONNEL *

CONCLUSION *

BIBLIOGRAPHIE *

Additif *

 

 

INTRODUCTION

 

 

En cette fin de siècle, les Américains font des exploits dans le domaine spatial. Mars d'abord, puis, en ce début de janvier 1998, une sonde lunaire. Et c'est cette dernière qui est intéressante, car les savants américains se proposent de trouver des traces d'eau sur notre satellite. Ils affirment que ce serait salvateur pour une future colonie lunaire. En fait, c'est surtout pour prouver que la lune est issue de la terre. Certains astronomes, dont des Français, disent que c'est impossible car il n'y a aucune trace d'eau sur la lune. Cependant, une équipe américaine maintient que notre satellite fut arraché à la terre par une énorme météorite, à l'ère primaire, du côté de l'océan Pacifique et il serait bon de constater par la présence d'eau sur la lune que ses roches sont identiques à celles de la terre. (C'est chose faite. : en mars 1998, "Luna Prospector", la sonde en question, a décelé de la glace -donc de l'eau- au fond des cratères polaires de la lune !)

Le but de mon travail n'est pas de contredire ces chercheurs. Il n'y a, après les nombreuses convergences que j'ai pu établir, aucun doute quant à l'origine de la lune.

Là où je ne suis pas d'accord, c'est sur le processus d'éjection d'abord, puis sur l'époque de la naissance lunaire. Jusqu'alors, les astronomes affirmaient qu'il n'existait aucune énergie planétaire capable d'éjecter un satellite naturel du sein de notre planète. Je prouve que cette énergie existe; non seulement dans les planètes mais aussi dans les étoiles, comme notre soleil, donnant ainsi naissance aux planètes. C'est la caléfaction, phénomène physique peu étudié mais connu depuis plus de deux siècles, qui fournit cette énergie.

Par ailleurs, de nombreuses traces subsistent, sur notre globe, de cette éjection et elles montrent que la naissance de la lune peut, avec précision, dater de l'ère tertiaire.

Je peux expliquer de nombreux phénomènes physiques et tectoniques du passé, de notre époque contemporaine et prédire à quelle époque notre terre donnera naissance au second satellite. Les planètes géantes possèdent une famille nombreuse de satellites. Mars en a deux. Il est sûr que notre planète prépare une seconde ponte...

Si la terre se trouve, de nos jours, par les centaines de satellites artificiels qui l'entourent, sous une très bonne surveillance, il serait bon qu'un programme mondial soit envisagé pour prévoir l'apocalypse que provoquera cette seconde naissance de lune...

Enfin, la compréhension de l'interaction gravitationnelle grâce aux travaux sur l'interaction faible du professeur Kervran m'a permis de concevoir un moteur gravitationnel... Préparons l'arche de Noé du troisième millénaire!

 

CHAPITRE 1 :

LE PHENOMENE DE LA CALEFACTION OU LA DANSE INFERNALE DE LA GOUTTE D'EAU.

 

 

C'est en regardant tout autour de nous que nous allons, peu à peu, construire le vaisseau spatial que ne possèdent pas encore les hommes: j'espère que le lecteur ne se découragera pas trop vite et qu'il se laissera emmener par les chemins qui m'ont fait découvrir que la construction d'un tel vaisseau était possible.

Commençons donc par l'expérience qui m'a fait réfléchir.

C'est une expérience curieuse que tout le monde peut faire. Vous faites chauffer une poêle à frire usagée jusqu'à ce qu'elle soit très chaude, c'est à dire pendant cinq minutes environ (jusqu'à près de 400°). Vous faites alors tomber une goutte d'eau. Va-t-elle s'évaporer instantanément? Et bien non. Elle danse dans sur le fond de la poêle ou plutôt patine en décrivant de longues courbes artistiques... pendant plusieurs minutes parfois (fig. 1). C'est ce qu'on appelle la caléfaction ou encore le phénomène de Leidenfrost...

Johan Leidenfrost, médecin allemand, fut le premier semble-t-il, à étudier en détail, ces gouttes étranges, vers l'an 1756...

Notre goutte n'a pas chaussé ses patins de velours pour glisser sur le parquet volcanique de la poêle. Elle se contente de flotter sur une couche très mince de vapeur d'eau qu'elle libère et qui la maintient à une petite fraction de millimètre au-dessus de la surface. Ce coussin de vapeur lui sert d'isolant thermique. Il ne peut se former que lorsque la température a atteint une certaine valeur (400° environ). En dessous de cette température, la goutte d'eau s'évapore beaucoup plus vite, d'autant plus vite que la température de la poêle diminue...

 

 

Fig. 1

Un savant américain, D.C. Blanchard, a écrit un livre très intéressant sur ce sujet: Des gouttes de pluie aux volcans... Aventures météorologiques à la surface de la mer, collection "Science-poche", éditions Dunod. Nous venons d'étudier le comportement d'une goutte qui prend son vol et glisse, pendant quelques minutes, au-dessus d'un mini-volcan. C'est suffisant pour nous emporter aux pays des rêves... ou des cauchemars quand on pense à la machine à vapeur infernale d'il y a deux siècles déjà...

Malgré les nombreuses explosions qui la rendaient dangereuse à ses débuts, la machine à vapeur a connu, avant l'avènement du moteur à essence, c'est à dire avant le vingtième siècle, une période heureuse. Des gens sérieux l'ont étudiée, perfectionnée, et d'autres, moins sérieux, l'ont abandonnée.

J'ai trouvé dans un vieux magazine scientifique de 1921, La Science et la Vie, un article si intéressant sur ce vieux monstre fumant que je m'en vais vous le citer en grande partie.

Cet article est de Clément Casciani (n°56, p497).

Le moteur à vapeur possède la nécessité d'employer un appareil spécial pour la production de la vapeur, c'est à dire la chaudière ou générateur dont l'encombrement est plus ou moins grand et qui offre des dangers d'explosion... Ce fut d'abord aux dangers d'explosion que l'on remédia. Boutigny, par une série d'expériences, montra qu'une de ses causes, la principale, consistait dans le phénomène de la caléfaction. On sait en quoi il consiste si, après avoir chauffé au rouge une capsule ou une cuvette métallique, on y verse quelques grammes d'eau, celle-ci ne s'y étale plus comme elle le fait à la température ordinaire, elle prend la forme d'un globe aplati, ce qu'on exprime en disant qu'elle passe à l'état sphéroïdal. A cet état elle s'anime d'un mouvement giratoire rapide, et elle ne se vaporise plus que très lentement, soit cinquante fois moins vite que dans l'état ordinaire à 200°. Enfin, si la capsule ou la cuvette se refroidit, il arrive un moment où l'état sphéroïdal cesse; l'eau mouille alors la surface, et une ébullition violente, une espèce d'explosion se produit subitement. Tous les liquides peuvent prendre l'état sphéroïdal à des températures d'autant plus hautes que leur point d'ébullition est plus élevé...

L'expérience réussit encore quand on la pratique dans le vide...Si l'on étudie expérimentalement ces curieux phénomènes on reconnaît bientôt que le fait de la constitution de l'état sphéroïdal coïncide avec un écartement du liquide de la paroi chauffée; la vapeur dégagée au contact de la goutte d'eau soulève l'eau, la soustrayant ainsi, par sa formation continue, à l'action de la pesanteur. Ces faits sont très importants au point de vue de l'alimentation des chaudières. En effet, quand on chauffe au rouge une petite chaudière fermée par un bouchon percé d'une étroite ouverture par laquelle passe un léger jet de vapeur, cette dernière n'a qu'une très faible tension, tant que l'eau mise dans la chaudière est à l'état sphéroïdal, aussitôt que la température est abaissée suffisamment pour que l'eau mouille les parois, un jet de matière passe par l'orifice, et le bouchon est projeté violemment, malgré la présence de cette espèce de soupape de sûreté. Ainsi, la vaporisation, presque nulle d'abord, prend subitement une valeur énorme dès que les parois se refroidissent. L'état sphéroïdal cesse et la masse de vapeur formée en un instant est telle qu'elle peut faire sauter la chaudière, exactement de la même façon que les gaz subitement libérés par suite de l'explosion d'une quantité suffisante de poudre...

J'arrête là cette longue citation, d'une très grande richesse, pour rassurer le lecteur.

Boutigny, puis Serpollet surtout, ont mis au point des générateurs inexplosibles et à vaporisation instantanée ce pour éviter la formation de l'état sphéroïdal... donc l'explosion que provoque sa disparition. Le générateur Serpollet a même été appliqué à la locomotion automobile. Son idée a été reprise par Paul Jacquot vers 1920, qui a obtenu des résultats étonnants. Ne soyons pas étonnés de lire dans les journaux actuels que les Américains viennent de mettre au point une voiture à vapeur anti-pollution et que notre industrie automobile s'apprête à acheter certains brevets.

Il y aurait beaucoup de choses à dire dans ce domaine, laissons donc ce privilège à la plume habile d'un certain "canard" qui le fait très bien.

Mais ce n'est pas en machine à vapeur que j'ai l'intention de vous emmener en voyage.

C'est cependant elle qui nous conduira à créer la merveilleuse machine qui nous permettra de filer vers les étoiles. Il faut auparavant que je souligne quelques points essentiels de la citation précédente pour que le lecteur comprenne, dans les explications sur la formation des étoiles, des planètes, des satellites, et sur leur évolution, combien la caléfaction permet de faire "coller" ces explications avec les données actuelles de l'astronomie.

L'état sphéroïdal ou la caléfaction peut se manifester à des températures très basses, tout dépendant du corps solide, liquide ou gazeux considéré.

L'acide sulfureux, par exemple, vaporisant vers 10° en dessous de zéro, sera en caléfaction vers cette température.

La caléfaction étant possible aussi dans le vide de laboratoire, nous ne serons pas étonnés qu'elle puisse se manifester dans les espaces interstellaires, qui sont extrêmement froids mais qui ne connaissent pas, comme on l'a cru longtemps, le vide parfait.

Le système caléfactoire est basé sur deux mouvements opposés, l'un qui entraîne des micro-gouttes vers l'extérieur du système, l'autre qui resserre le liquide par rotation très rapide.

Le premier mouvement donne ce que j'appellerai un coussin caléfactoire. Le second donne un sphéroïde ou noyau... Nous verrons que c'est le cas des étoiles, planètes et satellites. Le système caléfactoire semble formé de deux structures antagonistes, l'une liquide, en rotation autour d'un centre et l'autre gazeuse, éjectée vers l'extérieur. Ceci a son importance, sachant qu'actuellement les savants, surtout Stéphane Lupasco, du Centre national de la recherche scientifique, reconnaissent qu'un système ne peut être énergétique que s'il est formé de deux structures opposées, antagonistes...

Comme ce système caléfactoire s'anime d'un mouvement giratoire qui peut être plus ou moins rapide, je l'appellerai caléfaction accélérée ou caléfaction ralentie.

La matière éjectée sera, comme je l'ai déjà précisé, le coussin caléfactoire, à l'image du coussin d'air pulsé de nos hydroglisseurs.

Un dernier point est à prendre aussi en considération: une évaporation violente se produit lorsque le système est refroidi... ou quand le sphéroïde ne peut plus garder sa structure en rotation... par manque de matière, comme c'est le cas en fin de caléfaction. Cette évaporation violente du système a provoqué parfois des catastrophes dans les locomotives à vapeur (on a vu l'une d'elle retomber sur le toit de la gare où l'accident s'est produit !).

Nous verrons que les explosions qui bouleversent les étoiles, les planètes et les satellites pourraient s'expliquer, en partie, par un phénomène analogue. Ces premiers pas, direz-vous, sont loin d'être le prélude à l'évasion...

Ce sont eux qui, pourtant, vont nous conduire sur la piste d'envol...

 

 

CHAPITRE II :

LA CALEFACTION DE LA GOUTTE APPELEE TERRE

C'est en lisant un article de vulgarisation scientifique dans une revue française sur les théories récentes de la formation des étoiles que l'idée m'est venue d'expliquer tout astre en rotation par la caléfaction...

Cette dernière, en effet, était le phénomène qui donnait la formation d'une masse sphéroïdale qui s'aplatissait de plus en plus pour prendre une forme discoïdale au fur et à mesure que sa vitesse de rotation augmentait. C'était là, grosso modo, le processus de formation d'une étoile. De plus, je savais que les expériences spatiales avaient prouvé l'existence de vent solaire, c'est-à-dire de particules éjectées par le soleil, qui est une étoile, sous forme d'hydrogène surtout.

Ce soleil ou cette étoile était animé d'un mouvement de rotation et disposait d'un coussin caléfactoire... C'est ce qui m'a incité à fouiller davantage... C'est alors que j'ai trouvé le livre de D.C. Blanchard, cité plus haut, Des gouttes de pluie aux volcans, dans lequel l'auteur décrit une expérience facile à réaliser prouvant que le coussin caléfactoire était chargé positivement et que la charge positive de notre atmosphère semble due pour l'essentiel à la formation de micro-gouttes au dessus de la mer, micro-gouttes qui s'élèvent jusqu'à très haute altitude en emportant leur charge positive. D.C. Blanchard nous rapporte de ses pérégrinations marines et volcaniques une conclusion prudente mais que je trouve très intéressante. Ecoutons-le donc

:

Par vents légers sur la mer, celle-ci se ride On voit de petites vagues, mais pas d'écume. Dans les régions de vents violents et de tempêtes, l'écume peut couvrir plus de 10% de la surface de la mer. Mais, en moyenne, il y a entre 3 et 4% de la surface océanique mondiale qui soient couverts d'écume. Pourtant, une telle surface d'écume et de bulles impressionne. Elle correspond à environ 1,3% de la superficie des Etats-Unis. On estime qu'au moins vingt ou trente bulles crèvent chaque seconde sur chaque centimètre carré de cette surface.

Même sans le calculer, vous pouvez imaginer le nombre fantastique de gouttelettes de jets qui sont projetées vers le ciel chaque seconde par tous les océans du monde... Si chacune de ces gouttelettes porte une charge positive, alors un courant d'électricité positive doit s'établir de la mer dans l'atmosphère.

 

Un grand nombre, peut-être la plupart des gouttelettes de jets, n'échappent pas aux griffes de la pesanteur pour plus de quelques secondes et retournent à la mer avec leur charge électrique. Ces gouttelettes ne peuvent influencer l'état électrique de l'atmosphère, mais d'autres gouttelettes, plus petites, comme nous l'avons vu dans les deux derniers chapitres, sont projetées plus haut dans l'atmosphère et peuvent y passer des heures ou des jours avant de retomber dans la mer. Toute charge qu'elles portent peut et doit influer sur l'état électrique de l'atmosphère.

Bref, de son étude, Blanchard tire la conclusion prudente que la charge positive de l'atmosphère et celle des orages, semble due à deux causes essentielles: la caléfaction des micro-gouttelettes au-dessus des océans et l'action de la lave des centaines de volcans marins de notre planète toujours en activité qui déclenche une caléfaction locale intense de gouttes d'eau salée.

D.C. Blanchard a étudié la caléfaction de la goutte d'eau isolée, mais seul le côté "charge électrique" de ce phénomène l'a intéressé pour pouvoir prouver ensuite que la mer, pour les deux causes énoncées précédemment, était la source principale de l'électricité de notre atmosphère... La caléfaction de la goutte d'eau, par sa rotation, sa forme de sphère aplatie aux pôles, par sa charge positive extérieure et son coussin caléfactoire, présente une analogie frappante avec la rotation de notre planète, sa forme sphérique aplatie aux pôles et la charge positive de son atmosphère due aux micro-gouttelettes d'eau salée éjectées qui servent de coussin caléfactoire.

Nous découvrons ici la caléfaction que j'appellerai macroscopique...

Le voyage, auquel je vous ai convié au début de ce livre en commençant par l'étude de la minuscule goutte en caléfaction, prend forme: notre minuscule engin s'est métamorphosé en vaisseau planétaire... car nous sommes dans l'immense goutte de matière en caléfaction qu'est notre planète.

Un autre fait vient renforcer cette idée. Les dernières expériences de satellites prouvent qu'au-delà de la magnétosphère qui entoure l'atmosphère terrestre, se trouve une sphère aux reflets bleutés due à des atomes d'hydrogène expulsés de la terre. Cet hydrogène proviendrait de la dissociation à très haute altitude de la vapeur d'eau que contient l'atmosphère.

Alors que les atomes d'oxygène retombent dans l'atmosphère, les atomes d'hydrogène, animés d'une vitesse proche de la vitesse de libération, s'échappent dans le milieu interplanétaire où ils sont excités par certaines émissions solaires d'où le halo bleuté de notre globe vers 100 000 km d'altitude pour tout observateur qui, comme les astronautes lunaires, se dirige vers la terre ou s'en éloigne (fig. 2).

Lorsque nous aborderons les transmutations à faible énergie, nous verrons cependant que cet hydrogène pourrait aussi venir d'un clivage à partir des éléments chimiques présents dans la haute atmosphère.

Cet hydrogène, qui s'évapore ainsi dans le cosmos au rythme de plusieurs dizaines de tonnes par jour, forme un coussin caléfactoire supplémentaire à notre planète... Celle-ci, utilisant son atmosphère et son eau comme coussin caléfactoire comme le fait une goutte d'eau, sans modération, sans système d'économie, se verrait vite dépourvue d'atmosphère et d'eau. Grâce à la ceinture magnétique qui l'entoure à très haute altitude, le plus grand volume de ce coussin reste sur terre. Seul l'hydrogène s'échappe en partie pour former le halo bleuté...

 

                                       

Les savants pensent qu'un tel processus a probablement entraîné, depuis les milliards d'années qu'il dure, un abaissement de plusieurs dizaines de mètres du niveau des océans. Quand on connaît la profondeur actuelle de ces océans, on peut déduire que notre planète a encore un bien bel avenir devant elle...

Nous verrons dans un chapitre ultérieur que cette caléfaction externe de notre globe s'accompagne aussi de la caléfaction interne du noyau et, de par les courants de convections créés par ce dernier dans le manteau, de la caléfaction antagoniste de deux sous noyaux... C'est là que se fait la gestation de la seconde lune... Mais n'anticipons pas.

 

CHAPITRE III:

LA CALEFACTION STELLAIRE

 

 

Quittons notre petit laboratoire terrestre pour nous évader vers l'espace... vers des astres plus brillants, plus beaux.

Le plus proche de nous c'est, vous l'avez deviné, le soleil.

Qu'est-ce que le soleil ? C'est une question que certains de mes élèves m'ont posée quand nous en parlions. Et certains aussi étaient tout étonnés quand je leur disais que c'était une étoile.

Une étoile qui fait partie, telle un bourgeon, de la branche d'un arbre. Sur cette branche il y a beaucoup de bourgeons et notre soleil fait lui aussi partie d'un nuage d'étoiles qui forment une des multiples branches de notre galaxie... Et notre galaxie est comme l'arbre d'une forêt car, elle aussi fait partie d'un groupe de galaxies. Et des forêts de galaxies il y en a des milliards dans notre univers...

Nous pouvons, tel des microbes sur un bourgeon, admirer un lambeau de ce grand arbre qu'est notre galaxie.

Par une nuit claire, nous voyons, en effet, la voie lactée qui forme une grande partie de l'arbre galactique. Nous n'en voyons qu'une mince partie d'ailleurs, et, dès que nous voulons voir les autres arbres qui nous entourent, il nous faut utiliser une lunette astronomique ou un télescope.

Notre galaxie comprend entre 100 à 200 milliards d'étoiles qui s'assemblent en rameaux gigantesques enroulés autour du noyau de la galaxie. Et il y a des milliards de galaxies de toute taille dans notre univers. Les plus grosses d'entre elles pouvant comprendre jusqu'à 500 000 milliards d'étoiles environ, d'après les calculs de probabilité des astronomes.

Poussière que notre globe auprès de tout cela, micro-poussière de poussière que l'homme dans cet univers fantastique. Puissent les grands de notre humanité en prendre conscience un jour... et peut-être que leur orgueil qui, parfois, ne connaît pas de bornes, prendrait sa dimension exacte de micro-bulle qui se gonfle et qui éclate. Mais détournons nos regards de ce qui se passe sur notre planète poussiéreuse pour aller nous réchauffer le coeur et l'esprit auprès de notre mère à tous: le soleil.

Le soleil, quoique bien modeste de par sa taille, son poids et son éclat auprès d'autres étoiles, est pour nous, une immense boule lumineuse qui se trouve à 150 millions de kilomètres de nous. Je ne parlerai pas de ses dimensions fantastiques par rapport à celles de notre terre, le lecteur intéressé trouvera tout ce qu'il souhaite savoir sur notre astre dans un des nombreux livres à bon marché qui existent actuellement. Ce qui nous intéresse c'est de savoir que notre soleil tourne sur lui-même, tout en fonçant dans l'espace galactique et ce en 25,4 jours à son équateur alors que près des pôles sa durée de rotation est de plus de 29 jours...

Notons qu'il est, comme  notre planète, légèrement aplati aux pôles du fait de sa rotation.

Avant 1957 et les premières expériences par satellites artificiels, les savants pensaient que l'atmosphère et le champ magnétique terrestres diminuaient au fur et à mesure que l'on s'éloignait de notre planète et qu'ils"s'évanouissaient" littéralement dans l'espace interstellaire qui nous séparait du soleil. Un vide presque parfait séparait, en somme, la terre du soleil, tout comme les autres étoiles de notre galaxie.

Grâce aux satellites lancés depuis 1957, il ne subsiste plus rien de ces conceptions anciennes. On sait maintenant que la Terre est plongée dans un courant de particules neutres ou chargées émises par le soleil et d'autres étoiles.

La plupart d'entre elles viennent du soleil, et ce sont surtout des particules d'hydrogène ionisé, positives; on appelle ceci le vent solaire. Le soleil a, de même, un champ magnétique qui, bien que différent du nôtre, sert de guide à ces particules qui se perdent aux confins du système solaire... Parfois, des jets de particules chargées, en superposant au vent solaire habituel, viennent frapper notre magnétosphère; ils produisent des orages magnétiques que les spécialistes en radio et en radar connaissent bien... ainsi que des aurores polaires dont parlent tous les livres de géographie (fig. 3) (1).

 

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(1) Consulter "Le vent solaire" dans Sciences - revue de la civilisation scientifique, n°71, mars-avril 1971, p. 37 à 44, par Michel Aubry et J.C. Cerisier. C'est un article déjà ancien mais qui a le mérite d'être clair et très complet (intéressante bibliographie en fin d'article !).

 

                                          

 

Ce vent solaire est générateur d'énergie. La terre emmagasine une partie de cette énergie dans sa magnétosphère sous forme de particules piégées faisant indéfiniment le tour de la terre pour former une région ionisée qui porte le nom de ceinture de Van Allen, du nom du chercheur qui l'a découverte. Cette ceinture renforce le champ magnétique terrestre et lui donne ainsi une véritable structure de coussin caléfactoire supplémentaire...

Le soleil, par son vent solaire et sa rotation connaît donc le processus caléfactoire, comme tous les autres astres ou étoiles. C'est ce que prouve d'ailleurs une récente expérience spatiale américaine de 1971.

Le satellite OCO-5 a décelé un vent d'hydrogène provenant des constellations du Scorpion et du Sagittaire. Ce vent balaie en permanence notre système solaire, se déplaçant à la vitesse d'environ 16 000 km à l'heure.

En sachant que la galaxie est formée d'étoiles en caléfaction qui éjectent une quantité énorme de matière dans toute la galaxie tout aussi bien que sur son pourtour sous forme de vent solaire, nous pouvons dire qu'elle dispose elle aussi d'un coussin caléfactoire. Comme elle tourne sur elle-même, la nôtre fait un petit tour en 250 000 ans environ, nous pouvons dire que toutes les galaxies répondent aussi aux deux critères essentiels de la caléfaction: rotation et coussin caléfactoire et qu'ainsi, tout ce qui est astre semble obéir à un processus commun: le phénomène caléfactoire.

Cette caléfaction, pour les astres vivants, entraîne des modifications extraordinaires à l'intérieur de ces derniers.

 

                                        

La terre, le soleil, la galaxie possèdent un noyau qui, lui aussi, tourne sur lui-même et induit des mouvements de convection au sein du manteau planétaire, stellaire ou galactique. Incroyable similitude qui donne, au sein du manteau terrestre, deux sous-noyaux antagonistes, au sein du soleil, une demi-douzaine de sous noyaux et, au sein des bras galactiques des myriades de nuages d'hydrogène qui ont tendance à se condenser en nichées d'étoiles !

Cette grande similitude entraîne aussi une similitude dans la création. La planète, à partir de ses deux sous-noyaux, pondra un satellite, l'étoile, notre soleil en particulier, à partir de ses sous noyaux, pondra une nichée de planètes. Notre galaxie, au sein des bras galactiques, verra naître, à partir de globules formés par de l'hydrogène, une myriade d'étoiles (fig. 4).

Il y a là une logique de création qui n'a pas été vue par les astronomes jusqu'alors. C'est le mécanisme interne de cette création ou ponte que je vais m'efforcer de démontrer...

 

 

CHAPITRE IV:

NAISSANCE D'UNE ETOILE

OU D'UNE NICHEE D'ETOILES

 

 

Nous avons vu, dans le chapitre précédent, que le vide n'existe pas entre les astres bien que jusqu'à ces dernières années on se soit opposé à cette idée "d'éther" dans lequel seraient plongées planètes, étoiles et galaxies.

Les sondes spatiales ont montré que la terre éjecte de l'hydrogène, qu'il existe aussi un vent solaire important, formé d'hydrogène surtout, éjecté par le soleil.

En généralisant ce phénomène d'éjection particulaire, nous avons déduit que tous les astres ou ensemble d'astres comme les galaxies subissent le processus de la caléfaction. Comment peut-elle naître pour donner la vie à une étoile, au sein des bras galactiques?

Quelle est la matière première qui semble se déverser dans les bras de la galaxie pour faire tourner, telles d'immenses gouttes en caléfaction, une nichée d'étoiles ?

Les astronomes contemporains ont découvert que la poussière galactique s'accumule en nuages immenses autour de la galaxie et entre ses bras, en une quantité telle que ces nuages contiennent plus de matière que les étoiles de cette galaxie. Ces nuages sont formés surtout d'hydrogène neutre ou ionisé mais contiennent aussi tous les corps qui existent sur notre planète: carbone, oxygène, azote, hélium, lithium, sodium, etc. Tout récemment, la radio-astronomie a même décelé des nuages de molécules complexes: des molécules d'eau, de gaz carbonique, d'oxyde de carbone et des molécules proches des acides aminés qui sont à l'origine de la vie: la chlorophylle, l'alcool méthylique, l'acide cyanhydrique et des molécules acides contenant les quatre éléments hydrogène, carbone, oxygène et azote.

Quand on sait qu'il y a aussi des poussières de carbone, de silice et de fer, on serait presque tenté de parler de pollution galactique. Il n'en est rien, heureusement. Le meilleur vide, que peuvent réaliser les physiciens en laboratoire, laisse subsister quelques milliers d'atomes ou de molécules par centimètre cube, alors que dans l'espace interstellaire il n'y en a qu'une dizaine par centimètre cube. Mais c'est l'accumulation de cette poussière sur des distances considérables qui fait qu'on peut observer ces nuages qu'elle forme; nuages qui rendent certaines régions de notre galaxie presque obscures, alors que l'on sait que des étoiles de toutes sortes s'y trouvent; leur lumière est simplement absorbée par ces nuages de poussière et n'arrive pas à les percer tant les distances sur lesquelles ils s'étendent sont astronomiques...

Comment les étoiles peuvent-elles se condenser à partir de ces nuages ? Voici l'explication que donne Alastair G.W. Cameron dans un article de la revue Atome, de novembre 1969

Il semble que la formation des étoiles doive commencer par l'effondrement gravitationnel de l'un de ces nuages interstellaires... Une fois qu'un tel nuage commence à s'effondrer le processus de condensation et de formation d'étoiles ne prend que deux ou trois millions d'années.

Pendant la durée de l'effondrement, des portions individuelles de nuage peuvent se mettre à s'effondrer, indépendamment les uns des autres selon un processus appelé fragmentation... Finalement, le nuage peut être subdivisé en fragments dont la masse diffère peu de celle du soleil.

Considérons l'histoire d'un de ces fragments. Quand il faisait partie du nuage originel, il tournait sans doute très lentement sur lui-même, peut-être une fois seulement par révolution du nuage autour du centre galactique. Néanmoins, le fragment se condense, son moment angulaire se conserve, c'est la constatation d'une loi fondamentale de la physique. Rappelez-vous que le moment angulaire est le produit de la vitesse de rotation par la distance au point autour duquel se fait cette rotation. Comme le fragment rétrécit, la distance au centre de rotation décroît continuellement, ce qui implique une augmentation continuelle de la vitesse de rotation de la matière dans le fragment...

 

J'arrête là cette citation qui décrit, en fait, un phénomène caléfactoire... L'auteur continue sa démonstration pour démontrer qu'autour de ces étoiles nouvelles, de plus petits fragments se regroupent et, par ce phénomène d'accrétion, forment des planètes...

C'est là qu'il y a, comme le verra le lecteur, un gouffre entre mon hypothèse et l'hypothèse officielle de création des planètes.

Ce phénomène d'accrétion est une hypothèse qui n'explique pas grand chose: la formation de planètes gazeuses et solides, le cortège de satellites qui entoure surtout les planètes gazeuses, les ceintures d'astéroïdes entre Jupiter et Mars, les bizarreries de rotation de Vénus et d'Uranus, l'excentricité des satellites extérieurs des planètes gazeuses, et, surtout, le stade d'évolution des planètes et de leurs satellites.

Mon hypothèse caléfactoire de formation interne des planètes à partir du manteau stellaire me permet d'éclairer toutes ces anomalies avec plus de certitude...

C'est aussi le manque d'observations astronomiques de création de planètes à partir de fragments plus petits qui m'a incité à chercher, dans d'autres observations, une probabilité autre de création...

De nos jours, cependant, un fait est bien établi: celui de la création d'étoiles à partir de la caléfaction de nuages intra-galactiques. Des observations des régions proches du centre galactique prouvent que ces régions renferment un grand nombre d'étoiles très spéciales appelées "T. Tauri". Elles émettent de la matière en quantité énorme (environ dix millions de fois ce que le soleil éjecte sous forme de vent solaire). Cette dépense insensée d'énergie et de matière ne s'arrête qu'au moment où la proto-étoile ou étoile naissante ou "T. Tauri" acquiert une structure suffisamment dense pour dégager de l'énergie par conversion thermonucléaire de l'hydrogène en hélium comme c'est le cas pour notre soleil aujourd'hui. A ce stade, l'étoile atteint une température centrale de dix millions de degrés, température qui permet de déclencher la fusion de l'hydrogène.

On peut dire que l'étoile s'allume. On suppose que l'étoile rayonne alors très fortement dans le bleu ou l'ultraviolet, auparavant elle n'était qu'un gros disque rouge bien souvent invisible car caché par la poussière et la matière qu'elle éjectait... Ce rayonnement intense, condenserait les poussières plus lourdes en système planétaire semblable au système planétaire de notre soleil. C'est là, comme je l'ai déjà dit, l'hypothèse officielle sur la formation des planètes. On veut, malgré les nombreux apports de l'astronomie, de la physique atomique et de la chimie modernes, rester au stade miraculeux du premier jour biblique...

Je tiens à préciser, une fois de plus, que d'après le processus de formation des étoiles évoqué précédemment, nous constatons que l'étoile naît grâce à la caléfaction. Comment celle-ci peut-elle se créer au sein de nuages galactiques ? Des observations du centre de la galaxie de ces dernières années, permettent de dire que celui-ci est le siège d'explosions fantastiques. Une grande partie de cette énergie servira au déclenchement caléfactoire des nuages intragalactiques voisins. Cet immense fond de poêle qu'est le noyau galactique, et les spirales proches de lui, va chauffer les nuages et piéger ces derniers pour former des proto-étoiles. Cependant, aujourd'hui, en 1998, les astronomes avouent que ce processus est, malgré son apparente simplicité, encore très complexe.

Que cette plongée au coeur de notre galaxie ait donné au lecteur l'envie d'aller respirer un air plus oxygéné, je le conçois parfaitement. Aussi, après avoir assisté à la naissance terrible de notre enfant Soleil, nous allons suivre sa croissance et partir en croisière avec lui jusqu'aux confins de la galaxie... Que les vents stellaires gonflent nos voiles !

 

CHAPITRE V:

LA METAMORPHOSE D'UNE ETOILE

 

  

Le sort dévolu aux étoiles ne diffère en général que selon leur masse: celles dont la masse est une fois et demi la masse de notre soleil explosent, alors que les plus petites semblent s'user très vite en tournant à grande vitesse autour de la galaxie, à la manière des comètes dans notre système solaire. Cependant, quelle que soit sa masse, quelle que soit sa durée de vie et son environnement, il y a des étoiles solitaires, des étoiles doubles ou binaire, des étoiles ternaires, etc. Une étoile change de forme, souvent d'une façon assez explosive. Tantôt elle grossit, tantôt elle maigrit. Si bien que, pour garder son moment angulaire (- ce moment angulaire est une constante et est le produit du rayon de l'étoile par sa vitesse de rotation sur elle même )- elle va soit ralentir, soit accélérer... Ces "à coups" dans la rotation d'une étoile prouvent qu'elle subit des transformations internes irréversibles qui, ajoutées à la perte d'énergie sous forme de vent solaire, usent notre immense goutte de matière en caléfaction dans la galaxie. Sa fin explosive, bien souvent, est comparable à celle de la goutte d'eau en caléfaction...

Nous savons depuis longtemps que le soleil se déplace dans la galaxie. Non seulement il tourne sur lui-même en vingt-cinq jours environ mais il fonce en décrivant une ellipse autour du noyau galactique pour en faire le tour en quelque 225 millions d'années environ. On pense qu'il a accompli ainsi, bon an mal an, une trentaine de tours. C'est aujourd'hui une étoile "âgée" qui se trouve presque à l'extérieur de la galaxie (fig. 4).

Quel sort lui est-il dévolu ? Nous savons maintenant que le sort d'une étoile dépend de sa masse. Une étoile normale, de masse inférieure à 1,5 fois la masse du soleil, par une lente contraction, se transformera en une naine blanche puis en une naine noire lorsque toute sa matière sera dégénérée.

Les étoiles dont la masse est supérieure à 1,5 fois celle du soleil subissent un phénomène explosif extrêmement puissant qu'on appelle la supernova. Voici un long extrait d'un très beau livre écrit par un astronome américain réputé, Gamow: Une étoile nommée soleil, édité chez Dunod. C'est une magnifique description de supernova.

Voici ce qu'on trouve dans la Chronique de l'Observatoire royal de Pékin: "Dans la première année de la période Chiwha, à la cinquième lune le jour de Chi-chou (4 juillet 1054), une grande étoile apparut à quelques pouces au sud-est de T'ien-Xuan (étoile Zêta du Taureau). Il lui fallut plus d'un an pour s'éteindre."

En regardant le point du ciel où les astronomes chinois avaient observé cette nouvelle étoile, on voit quelque chose de très intéressant: c'est la nébuleuse du Crabe. Cela ressemble à peine plus à un crabe que la constellation de la Vierge ne ressemble à une vierge... Les astronomes la connaissent depuis longtemps, mais ce n'est que depuis quelques décennies que Walter Baade et Fritz Zwickey, de l'observatoire du mont Wilson firent le rapprochement avec l'étoile nouvelle observée par les Chinois neuf siècles auparavant. La comparaison des photographies anciennes et de celles prises plus récemment montre que cette nébuleuse se dilate progressivement; en divisant son diamètre angulaire actuel par sa vitesse d'expansion observée, on trouve que le début de cette expansion, à partir d'un point central, remonte à peu près à neuf siècles. Cela montre que la nébuleuse du Crabe est bien le reste de la nouvelle étoile observée par les Chinois. Dans le spectre d'émission de la nébuleuse du Crabe, l'effet Doppler indique que celle-ci se dilate à une vitesse de 1 111 km par seconde. Sa vitesse d'expansion, observée directement, étant de 0,18 seconde d'arc par an, on trouve que sa distance à la terre est environ 5 000 années lumières. D'après les déclarations chinoises, cette très belle étoile était une étoile de première grandeur; il semble donc qu'à son maximum sa brillance ait été comparable à celle de toutes les étoiles de la voie lactée réunies. Tandis que les Novae ordinaires sont à peu près cent mille fois plus brillantes que le soleil, l'étoile chinoise du Taureau était au moins un million de fois plus brillante. De telles explosions stellaires géantes, appelées supernovae, sont beaucoup plus rares que les novae ordinaires.

Depuis l'époque de la supernovae chinoise, la voie lactée n'a vu que deux explosions d'une violence comparable. L'une se produisait en 1572 dans la constellation de Cassiopée, et Tycho Brahé l'a décrite dans son livre De Nova Stella. Une explosion analogue eut lieu trente ans après, et fut observée par l'assistant de Tycho Brahé, Johannes Képler.

Nous avons dit que l'énorme quantité d'énergie libérée dans l'explosion d'une nova ne représentait qu'une faible fraction de l'énergie calorifique et gravitationnelle totale contenue dans l'étoile et que, par conséquent, une nova ordinaire pouvait exploser plusieurs fois au cours des temps. Pour une supernova la question est très différente, car l'énergie totale dégagée en une seule explosion...est équivalente à l'énergie totale emmagasinée dans l'étoile.

Une explosion de supernova est donc le dernier sursaut de l'étoile. Quelles sont les causes de ces explosions-suicides qui mettent fin à la vie glorieuse d'une étoile? Pas plus ici qu'ailleurs, dans ce chapitre, on ne peut invoquer les réactions nucléaires habituelles. Il doit s'agir d'une sorte d'instabilité du corps de l'étoile qui permet la libération dans l'espace de quantités gigantesques d'énergie calorifique accumulée en son intérieur..."

Que résulte-t-il de cette explosion terrifiante ? Une étoile, de par sa masse, son volume, n'est pas une goutte d'eau. Si cette dernière se détruit...l'étoile est beaucoup trop massive pour éclater dans l'espace ainsi qu'une grenade en projetant ses restes hors du centre d'explosion. Elle éclate, certes, mais c'est sa partie superficielle qui vole en éclats; il se crée une onde de pression dirigée vers l'intérieur, onde extrêmement énergétique qui provoque une accélération et donc une compression incroyable de ce noyau... Le résultat, nous l'avons sous les yeux, actuellement, c'est la nébuleuse du Crabe.

Notre étoile n'est pas morte. Elle s'est simplement transmutée... c'est à dire transformée en un corps stellaire nouveau.

Ces astres nouveaux ainsi créés sont appelés radio-sources d'abord, pulsars ensuite ou encore étoiles à neutrons.

Nous savons que le soleil tire, actuellement, l'énergie suffisante pour entretenir sa caléfaction par des réactions atomiques où l'hydrogène est consommé pour donner de l'hélium.

Il arrive cependant un moment où le noyau central d'hélium a tellement grossi que le combustible sous forme d'hydrogène ne suffit plus pour caléfacter cette masse de plus en plus importante d'hélium. L'étoile ralentit considérablement sa caléfaction et l'énergie emmagasinée est libérée si brusquement qu'elle projette au loin, sous forme de gaz composé d'hydrogène, l'enveloppe extérieure... Et le noyau d'hélium libéré de la carapace extérieure va s'enfler et l'hélium va, à son tour, servir de carburant pour former des noyaux plus lourds qui donneront un nouveau coeur à l'étoile... Ces noyaux sont des atomes de lithium, carbone, oxygène... à tour de rôle, des plus légers aux plus lourds, jusqu'au fer. Cependant, ces réactions nucléaires nouvelles vont absorber une énergie très grande et créer de plus en plus des particules extrêmement énergétiques qu'on appelle neutrinos et anti-neutrinos. Ces particules sont tellement énergétiques qu'elles ne restent pas dans l'étoile. Elles filent à travers l'espace galactique sans qu'aucun obstacle puisse pratiquement les arrêter emportant avec elle une énergie énorme... Ceci oblige l'étoile à consumer de plus en plus rapidement le nouveau combustible créé par les réactions nucléaires nouvelles... Ainsi, quand c'est l'oxygène qui sert de carburant, on compte que ce dernier est brûlé en une année à peine !

De nombreuses étoiles semblent à ce stade dans notre galaxie car elles présentent des variations d'éclats très brusques dans des périodes de plus en plus courtes qui font penser à la durée de  transmutation d'un corps comme l'oxygène ou le potassium...

Ainsi arrive le stade où, après avoir créé les premiers corps simples du tableau de Mendéléïeff que l'on étudie en chimie, pour les détruire aussitôt, l'étoile produit du fer. Celui-ci serait l'élément le plus stable de l'univers...Il arrête cette course au suicide de l'étoile. Toute réaction nucléaire devenant impossible, l'étoile va devoir se contracter d'une façon différente pour continuer à se caléfacter. Et comme les atomes, après tout, sont formés de protons, d'électrons et de neutrons séparés, à l'échelle atomique bien sûr, par un vide important par rapport à leur taille, la meilleure solution c'est d'écraser ces atomes de fer pour créer un astre des milliards de fois plus petit: l'étoile à neutrons ou pulsars...

L'énergie de rotation de l'astre sera fournie par des réactions entre protons, électrons et neutrons pour former un gaz dit dégénéré tellement dense qu'une goutte de cette matière pèserait plusieurs tonnes ! Une nouvelle particule se forme qu'on appelle "hadron".

Quand le premier pulsar fut identifié en 1968, au coeur de cette fameuse nébuleuse du Crabe dont nous avons parlé, il créa la stupéfaction générale dans le monde de l'astronomie. Cet astre se confondait avec une radio-source extrêmement puissante décelée auparavant par les radio-astronomes. Les émissions se faisaient selon une période très courte de 33 millisecondes. Certains ont même parlé alors de civilisations extraterrestres qui voulaient communiquer avec d'autres mondes habités. Mais la source clignotante coïncidait bien avec la source radio et cela au centre géométrique de la nébuleuse du Crabe. Il n'y avait plus de doute possible: c'était bien lui le reste de la terrible supernova chinoise de l'an 1054. Le pulsar qui naquit de cette explosion ne mesurait cependant qu'environ une dizaine de kilomètres de diamètre et avait une densité incroyable. Le noyau final de l'étoile mourante a été condensé dans des limites inconcevables... Le moment angulaire dont nous avons parlé, pour rester constant, a nécessité une accélération épouvantable de l'astre, le rayon ayant diminué considérablement, la vitesse de rotation a dû augmenter dans des proportions identiques. Un patineur qui baisse ses bras, donc diminue son rayon, tourne plus vite... La nouvelle étoile formée tourne sur elle-même à une vitesse folle: 33 millisecondes. Le champ magnétique ainsi créé est d'une intensité inouïe (près de 10 puissance 12 gauss, alors qu'il est de un gauss pour notre soleil et que quelques centièmes de gauss pour la terre!). Seuls les électrons peuvent s'échapper par les pôles magnétiques de cet astre, balayant l'univers au rythme de la rotation du pulsar... d'où ces pulsations radio-électriques et lumineuses comme celles d'un formidable phare au bout de notre galaxie. C'est 100 millions de fois la puissance rayonnée par notre soleil !

Des astronomes contemporains, Annet et Delano, pensent que cette explosion fantastique, qui donne un pulsar, crée aussi tous les éléments lourds qui ont pour numéro de masse 20 à 62... que ces éléments forment en partie la couronne ou la nébuleuse pour s'éparpiller ensuite dans la galaxie et enrichir les étoiles plus jeunes.

Il me faut cependant préciser que la création des éléments naturels qui existent sur notre planète ne nécessite pas cette énergie énorme aboutissant au pulsar. L'étude des transmutations à faible énergie de Kervran faite dans un chapitre ultérieur permettra au lecteur de mieux saisir l'importance de cette récente découverte due au professeur Kervran.

Certaines des expériences qu'il présente sont irréfutables... et reproductibles... et pourtant l'effet "K", ainsi appelé, n'est pas pris en compte par les astronomes... c'est une erreur.

 

 

CHAPITRE VI:

UNE AUTRE ENIGME DE L'ASTRONOMIE: LA NOVA

 

 

Nous savons que toutes les étoiles ne subissent pas le sort des étoiles massives et ne finissent pas en supernova ou pulsar. Cependant, il semblerait que toutes les étoiles, massives ou non, subissent des changements présentant des caractères explosifs et lumineux moindre mais approchant parfois l'éclat d'une supernova. C'est ce qu'on a appelé suivant le terme inventé par Tycho Brahé: nova stella ou étoile nouvelle. Ce n'est plus une étoile qui naît du néant, c'est un stade explosif superficiel qu'auraient connu au moins une fois, sinon deux fois au moins, la plus grande partie des étoiles de notre galaxie.

Le phénomène "nova" est très complexe parce que très irrégulier. On observe des explosions qui se répètent tantôt après quelques mois, tantôt après quelques dizaines de jours. Tantôt, encore, l'étoile s'illumine en nova pour reprendre très vite et, semble-t-il, pour des millions d'années, son éclat d'antan... La supernova peut se reproduire dans notre galaxie à peu près une fois tous les quarante ans, sans d'ailleurs être toujours visible de la terre. Pendant ce temps, sept cents novae se produiront...

La plus grande partie de ces novae implique des couples stellaires formés d'une naine blanche et d'une étoile géante jaune ou rouge... C'est la naine blanche, étoile très dense et très petite qui avalerait la matière éjectée par l'étoile géante. Si bien que les astronomes parlent de "vampirisme stellaire".

Serge Jodra, dans un article passionnant de la revue Ciel et espace, de janvier 98 décrit très bien ce phénomène binaire. Le mécanisme qu'il propose est sans doute valable pour les binaires.... Je tiens pourtant à préciser que les astronomes pensent que la nova est un phénomène très complexe... Ils distinguent par ailleurs six classes de novae explosives.

Nous verrons surtout la nova dite "ordinaire", c'est à dire celle que manifestent les étoiles solitaires comme notre soleil. J'ai élaboré une théorie différente de Serge Jodra, forcément, puisque traitant d'une autre classe de nova que les novae binaires.

Décrivons l'une d'elles, la nova Aquila, dans la constellation de l'Aigle, en 1918.

Il ne faut pas confondre cette nova avec celle toute récente de 1994 qui concerne un ensemble binaire de la même constellation.

Le 8 juin, elle atteignit l'éclat de Sirius, l'une des étoiles les plus brillantes de notre galaxie. Ce fut l'étoile de la victoire pour les soldats de 1918... Cependant, comme elle était située à une distance de 400 parsecs, son explosion réelle remonte à l'époque carolingienne... De nos jours, ce n'est plus qu'une petite étoile de magnitude 11. C'était une étoile de IIième grandeur, maintenant enregistrée sur les photographies mais invisible à l'oeil nu.

Le 7 juin 1918, elle est le siège d'une explosion fantastique qui lui fait atteindre la VI ème grandeur au soir du 7 juin. Le 8 juin, elle se montre comme un astre apparent de première grandeur et surpasse toutes les étoiles visibles dans la nuit du 9 au 10 juin. Elle est alors 10 000 fois plus brillante que trois jours auparavant !

Mais cette illumination n'est qu'éphémère. La nuit suivante, l'éclat diminue déjà et ce progressivement, si bien qu'à la fin de la même année, elle redevient invisible à l'oeil nu. Elle retrouve son éclat primitif en 1924-1925. Des observations spectroscopiques révèlent des vitesses radiales considérables (plus de 1000 km par seconde) correspondant à une explosion de ses couches extérieures et à une expulsion d'une partie de sa photosphère.

L'astronome américain Barnard, en fin 1918, dans sa grande lunette de l'Observatoire Yerkes, près de Chicago, découvre une petite enveloppe nébuleuse qui ne cesse de croître... Son éclat faiblit et, en 1941, elle est encore photographiée en lumière infrarouge. D'autres observations de nova prouvent que les gaz éjectés sont éjectés principalement dans deux directions opposées... et des masses gazeuses peuvent être observées tantôt sous forme de nébulosité allongée, centrée sur l'astre, tantôt sous forme de deux ou plusieurs petites tâches qui se séparent lentement (parfois ces deux formes apparaissent ensemble).

Ce phénomène extraordinaire, une fois de plus, fait aussitôt songer à la ponte de plusieurs planètes... Rares sont les astronomes qui acceptent cette hypothèse de ponte de planètes lors d'une nova... Un astronome contemporain, l'Américain Turner, a cependant développé cette hypothèse sans donner le processus énergétique qui permet cette éjection.

J'ai élaboré ce processus énergétique en étudiant le système interne du soleil et celui de la terre. En effet, le processus d'expulsion de planètes évoqué ci-dessus m'est apparu aussi comme très plausible lors de l'évolution des planètes et engendrait dans ce cas une ponte de satellite.

 

 

CHAPITRE VII:

EBAUCHE D'UNE HISTOIRE DU SYSTEME SOLAIRE.

 

 

Nous n'aurions pas pu aborder ce chapitre sans voir, auparavant, comment naissent les étoiles. Nous sommes plus à l'aise maintenant pour envisager quelle a pu être la vie de notre soleil, quelle fut son histoire.

Prenons notre soleil au stade de sa naissance. C'est celui où il fut d'abord une étoile T. Tauri, c'est à dire rouge, grosse, tournant vite, tellement vite qu'elle change vite d'aspect et devient presque violacée quand elle "s'allume" par réactions nucléaires. Elle n'est pas seule d'ailleurs puisque nous savons maintenant que les étoiles naissent par "nichées". C'est ainsi qu'on trouve des étoiles binaires, des étoiles ternaires... et parfois plus nombreuses encore, caléfactant ensemble...

Notre soleil s'est détaché du groupe originel auquel il a appartenu. Notons cependant que l'étoile la plus proche de nous est une étoile triple. Bref, étant seul pour des raisons que nous ignorons, mais peut-être après des cataclysmes du style "supernovae" éclatant dans le voisinage de la nichée; étant seul donc, notre soleil aura une destinée plus calme...

En étudiant sa structure interne, nous apprenons qu'il est formé d'un noyau central, d'un manteau de matière en convection... Ce manteau est surtout formé d'hydrogène qui "brûlera" pendant près de 10 milliards d'années pour enrichir le noyau en hélium comme nous l'avons précisé dans le chapitre de la supernova. Notre soleil est à la moitié de sa vie à peu près.

L'analyse spectrale, c'est à dire des différentes raies lumineuses émises par le soleil, donne 75% d'hydrogène, 23% d'hélium, tandis que l'oxygène, le carbone et l'azote représentent moins de 1,5%, alors que les autres éléments ne sont que 0,5%.

Apparemment, notre "cocote à réactions nucléaires" semble assez simple. Il n'en est rien. L'observation de la photosphère et de la chromosphère révèle une activité intense... L'apparition des tâches sombres et des facules lumineuses, à des périodes assez régulières, tous les 11 ans environ, des explosions avec éjection de quantités énormes de matière comme en 1997, montrent que notre astre évolue dans un "calme inquiétant". Les rayonnements électromagnétiques, les flux de rayons X, ultraviolets et visibles prouvent que notre cocotte cache des réactions nucléaires intenses qui fournissent une énergie considérable. Les courants de convection provoqués par les gaz formés et qui se propagent jusqu'à la surface sont bien plus complexes que les courants de "Coriolis" de notre planète. C'est cependant la génération d'un champ magnétique régulier, bien que s'inversant tous les 11 ans à l'instar de nos inversions du champ magnétique terrestre aux périodes plus incertaines qui m'a fait penser à une certaine similitude "interne" avec notre planète terre.

Il est certain, actuellement, que le champ terrestre n'est dû que parce que notre planète est encore vivante, c'est à dire comportant toujours un noyau et un manteau visqueux donc presque liquide, contrairement à notre satellite lunaire ou à Mars, par exemple, qui sont des astres morts. Ce noyau en rotation engendre dans le manteau, des tourbillons de matière qui sont détectés sous le nom de "courants de Coriolis". Le courant nord est contraire au sens de rotation des aiguilles d'une montre

En 1974, je fis paraître, à compte d'auteur, un ouvrage de 150 pages environ, intitulé: La Caléfaction universelle. Mon travail a été mentionné par L Kervran, p. 302 dans son ouvrage Preuves en biologie de transmutations à faible énergie, Maloine éditeur, Paris, 1975. J'ai postulé que les tourbillons formés et entretenus par la rotation du noyau devaient donner naissance, en leur astre, à deux sous-noyaux solides, c'est à dire des sous-systèmes caléfactoires à l'intérieur du système principal. C'était une idée toute neuve. Personne n'avait jusqu'alors émis cette hypothèse. On admettait simplement que le champ magnétique était créé par la rotation du noyau et on appelait cela la "dynamo auto-excitée". Je pensais que pour expliquer les inversions du champ magnétique terrestre connues depuis plus d'un siècle, les sous-noyaux engendraient leur propre champ magnétique, inverse du champ magnétique principal et que c'est au maximum de leur activité qu'il y avait inversion.

Ces inversions du champ magnétique terrestre ont, depuis, été très étudiées. Jean-Pierre Valet et Vincent Courtillet ont présenté un travail remarquable sur ce sujet dans La Recherche de septembre 1992, p. 102 et j'invite le lecteur à lire cet article fondamental.

Ils déduisent qu'il existe, à l'heure actuelle, "un champ transitionnel, non dipolaire". K.Hofman et M.Fuller, de l'université de Californie, expliquent certaines inversions par un modèle de "champ quadripolaire et octopolaire zonal" (Nature, 1978).

Tout récemment enfin, en 1995, un satellite japonais a détecté un champ magnétique qui, en plus des pôles Nord et Sud connus, montre deux "monopoles" distincts, l'un entre l'Equateur et le pôle Nord, l'autre entre l'Equateur et le pôle Sud. J'ai là la confirmation de l'hypothèse émise en 1974: l'existence de deux "monopoles" qui se manifestent à la verticale du centre de rotation de deux "sous-noyaux" en caléfaction accélérée (cf. figure 5).

Que se passe-t-il dès lors que ces sous-noyaux atteignent une masse critique ? Le champ créé entre les deux "monopoles" devient plus puissant que le champ dipolaire normal et c'est alors qu'apparaît, en profondeur, une inversion de champ magnétique, inversion qui "marque" les laves du manteau et qui réapparaît dans ces laves quand elles sont expulsées par les volcans locaux ... Ce phénomène est cependant très aléatoire dans notre globe, alors que sur le soleil il est très régulier et s'effectue tous les 11 ans comme je l'ai mentionné plus haut.

Quand les sous-noyaux rompent leur "accouplement" en quelque sorte, ils s'éloignent vers les pôles Nord d'un côté, et le pôle Sud de l'autre, pour former, en quelque sorte, un autre champ quadripolaire mais, celui-ci normal. Le noyau continue de tourner, et, engendrant de nouveaux courants de convection, il provoque de nouveau l'éloignement et l'accélération des sous-noyaux. Lorsque ces sous-noyaux se rapprochent du côté de l'Equateur, terrestre ou solaire, le champ magnétique existant entre les pôles Nord et Sud et les sous-noyaux est rompu... Cette rupture du champ magnétique provoque des mouvements sismiques très violents appelés "jerks".

 

 

CHAMP QUADRIPOLE ACTUEL DE NOTRE PLANETE.

(Satellite japonais, 1995)

Sur le soleil, cette rupture est d'une violence extrême: le 6 janvier 1997, alors que le soleil se trouve dans sa phase la plus calme, une formidable explosion apparaît à sa surface. Les satellites (Soho, Polar, etc.) ont détecté une masse de plasma en expansion et se dirigeant vers notre planète à la vitesse de 10 000 Km/h.

J'ai relevé dans Cosmos du 18 août 1894 (n°499, p. 63) qu'une protubérance énorme est apparue dès le 4 avril 1894, près du pôle sud du soleil, suivie, au point du bord presque diamétralement opposé, quelques jours plus tard, par une protubérance presque identique. L'article précise que M. Trouvelot et M. Fenyi ont déjà signalé ce phénomène d'apparition de deux fortes protubérances en des points opposés du soleil, et ce par période d'activité calme...

Il s'est produit alors ce que connaissent bien les physiciens: c'est ce qu'on appelle l'extra-courant de rupture qui apparaît quand il y a interruption d'un champ magnétique.

 

 

     

C'est ce dernier phénomène qui est intéressant. En effet, quand il se produit sur un astre comme le soleil, au stade où les sous-noyaux ont atteint une masse critique c'est au pôle Sud qu'il apparaît en premier. Son intensité est alors suffisante pour projeter le sous-noyau sud vers les couches plus profondes et bloquer littéralement la caléfaction de ce sous-noyau. Ce dernier, ne pouvant plus caléfacter, explose et libère ainsi toute l'énergie qu'il a emmagasinée pendant son existence. Son explosion va provoquer une onde extrêmement énergétique qui suffira pour expulser le sous-noyau nord voisin. Et c'est ainsi qu'apparaît une nova de l'étoile solitaire, avec des explosions en chaîne, expulsant au fur et à mesure, les sous-noyaux de l'hémisphère Nord.

 

 

 

Fig. 6 (légende) -Première nova: ponte de 4 planètes géantes gazeuses à partir de 6 sous-noyaux solaires : 3 au nord, 3 au sud (dont 2 qui explosent).

 

Lors de la première nova solaire, il y a expulsion de Neptune, Uranus, Saturne et Jupiter... L'onde de choc projette aux confins du système solaire une couronne de poussières et de gaz qui formera les astéroïdes... à la limite des systèmes solaires voisins. Le tout se termine par une seconde ceinture d'astéroïdes qui se trouve actuellement entre Mars et Jupiter... Pas de satellites, ils ne sont pas encore nés !

Un seul hiatus: Uranus, dont les sens de rotation rétrograde montre qu'elle est issue de l'hémisphère Sud, expulsée sans doute lors de l'onde de choc provoquée par l'explosion du premier sous-noyau (fig. 6)[1].

Nous retrouvons la même anomalie avec Vénus, lors de la seconde nova qui expulsera une ceinture de poussières d'abord, puis Mars, la terre, Vénus et Mercure... C'est ainsi que la ceinture d'astéroïdes qui se trouve entre Mars et Jupiter se trouvera formée de deux ceintures distinctes comme on peut le constater aujourd'hui. Les différences entre ces deux ceintures n'ont jamais pu être expliquées. Elles sont dues tout simplement à une genèse différente. Tout récemment, un satellite japonais a découvert une fine ceinture de poussières située entre Mercure et le soleil. C'est le reste de la seconde nova. Tout comme la ceinture d'astéroïdes, la plus proche de Jupiter, était le reste de la première nova.

C'est un schéma de ponte très plausible, mais comment expliquer que la première nova ait expulsé des planètes géantes gazeuses, et la seconde nova, des planètes solides ? Je pense en avoir trouvé l'explication grâce aux "transmutations à faible énergie" découvertes par le professeur CL. Kervran qui les a étudiées pendant plusieurs dizaines d'années.

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[1] Jupiter, Saturne, Uranus, Neptune: ces planètes géantes donneront naissance à des satellites jusqu'à la deuxième nova... Ces satellites, repoussés par cette nova, auront une rotation anormale par rapport aux satellites pondus après la deuxième nova.

Ces dernières années, une centaine de planètes extérieures au système solaire ont été détectées... Surprise: la planète la plus proche de l'étoile est souvent plus grosse encore que Jupiter; tout simplement parce que l'étoile n'a eu qu'une nova et qu'elle se présente comme notre soleil après sa première nova...

 

 

CHAPITRE VIII:

L'EFFET "K"

 

 

Claude-Louis Kervran est un savant français. Il a publié une dizaine d'ouvrages sur ses découvertes, surtout chez Maloine à Paris. Il était connu sur le plan national et international par sa participation à plusieurs congrès. Il a même été décoré pour ses travaux. Je l'ai rencontré à Paris lors du second congrès international sur les transmutations à faible énergie tenu à la Sorbonne en septembre 1977. Voici une présentation sommaire de sa découverte:

Au début de l'été 1959, arrivé au stade de conclusion au sujet de plusieurs années de recherches systématiques, je m'employais à faire connaître ma conviction, ma certitude qu'il y avait une propriété de la matière qui est restée inconnue. Largement utilisée cependant mais inconsciemment: que cette propriété nouvelle que je démontrais à la suite de milliers d'analyses convergentes consistait en une possibilité, pour ce qui vit, de transformer les atomes eux-mêmes, et non pas seulement les molécules (en ce qui est le domaine de la chimie); bref, qu'il y avait transmutation de la matière, passage d'un "corps simple" à un autre, d'un atome à un autre...

Cl. Kervran, A la découverte des transmutations biologiques, Le Courrier du livre, 1966, p. 7 Introduction.

Il existe des centaines d'expériences biologiques ou géologiques fournies par Kervran et ses disciples. L'une d'elle prouve avec certitude que ces transmutations à faible énergie existent au sein du manteau terrestre. Cette expérience est irréfutable, car reproductible. Elle fut exécutée par les chercheurs du C.N.R.S. (Centre national de recherche scientifique) à la demande du professeur Kervran selon un protocole expérimental qu'il a fourni. Cette expérience est relatée en détail dans un de ses ouvrages: C-L. Kervran, Preuves en géologie et physique de transmutations à faible énergie, p. 83 et suivantes, Maloine éditeur, 1973.

Ces chercheurs ont utilisé 367 milligrammes de pyrope, qui est un minéral alumino-silicaté contenant d'importantes impuretés de magnésium, de fer et de calcium et très peu de chrome. C'est une roche naturelle, car Kervran partait du principe que s'il voulait étudier la modification des roches métamorphiques, il lui fallait d'abord partir de ce que l'on trouve naturellement réuni. Par voie sèche, dans un four spécial, ils firent subir à ce minéral une température de 850° et une pression de 50 kb pendant trois à quatre minutes. Conditions largement inférieures quant à la chaleur et aux pressions existant dans le manteau ou dans l'écorce terrestre. Entre autres résultats, les oxydes de fer, qui représentent 9% du total de ce pyrope, subissent une baisse importante dans les conditions opératoires réalisées, soit environ 12%. Et ce minéral contenait, après cette expérience, 7,854 mg de chrome au lieu de 5,138 mg au départ - soit une augmentation de 2,716 mg - le fer passe de 33,030 mg à 29,140 mg d'où une diminution de 3,890 mg. Il s'agit donc bien d'une augmentation du chrome aux dépens du fer, et ce en proportions quantitatives très significatives. Certains prétendront que ce genre de résultat ne peut être dû qu'à des erreurs d'analyse. Et c'est là que je les attendais.

Les analyses ont été faites au moyen d'une sonde électronique de Castaing, d'un modèle nouveau, complètement automatisée. Elles furent faites "in situ", c'est-à-dire sans toucher la roche soumise à l'expérience. Au cours de cette expérience, les scientifiques du C.N.R.S. , car ce sont eux et eux seuls qui ont manipulé les appareils, ont effectué 25 analyses successives ! Chacune de ces analyses a montré une diminution du fer et une augmentation à peu près proportionnelle de chrome. Ce constat est irréfutable vu les conditions dans lesquelles s'est déroulée cette expérience qui restera fondamentale en ce sens qu'elle montre bien que l'énergie utilisée par les machines à casser les atomes que sont les anneaux du C.E.R.N. près de Genève, par exemple, n'est pas nécessaire pour provoquer des transmutations. Cette transmutation ne peut, par ailleurs, s'expliquer par le physique nucléaire classique, ce qui n'est pas le cas. La nature réalise des transmutations, et ce dans le domaine biologique aussi bien que géologique sans faire appel à l'énergie réclamée par la physique nucléaire. J'invite le lecteur, intéressé par "l'effet Kervran", à lire le dernier ouvrage de Cl. Kervran, publié en 1982 chez Maloine: Transmutations biologiques et physiques modernes.

L'auteur explique comment cet "effet K" se place dans le cadre de la théorie atomique la plus récente, celle des "courants neutres" et rappelle que les auteurs des principes de base de cette théorie ont eu le prix Nobel de physique fin 1979, et l'auteur de déclarer dans son introduction, page 6:

 

C'est à dire que cet aspect des "interactions à faible énergie" est maintenant adopté par la science internationale. Cette partie m'a paru indispensable car trop de physiciens, et avec eux des scientifiques de diverses disciplines, ne voient dans les "transmutations" qu'un phénomène qui relève des "interactions fortes". Aveuglés par la bombe atomique, ils n'ont pas pensé qu'il y avait aussi des transmutations à faible énergie, d'où, de leur part, une opposition entêtée et stérile à mes travaux.

 

Si j'ai longtemps exposé les travaux du professeur Kervran, c'est parce que ceux-ci sont le "sésame" des deux novae solaires que j'ai proposées précédemment... La première aurait expulsé des globules ou planètes géantes formés, pour l'essentiel, d'un noyau de sodium liquide. La seconde, celle donnant les planètes solides dont la nôtre, des globules d'oxyde de carbone liquide... Par quel miracle ces globules de Na puis de CO ont-ils pu se produire au sein du manteau solaire, sous forme de sous-noyaux en caléfaction ? Ce sont encore des données toutes récentes de l'astronomie qui m'ont permis d'ébaucher une réponse.

Nous savons que l'énergie solaire provient de réactions nucléaires au cours desquelles des noyaux d'hydrogène entrent en fusion pour donner des noyaux d'hélium. Au cours de ces réactions des neutrinos sont produits. Davis, physicien américain, a tenté en vain de les détecter. Actuellement, après des dizaines d'années de recherche, on détecte sur terre moins de neutrinos que n'en prévoit la théorie. Les astrophysiciens sont perplexes. Ils n'ont pas songé, me semble-t-il, aux transmutations de Kervran ou à l'effet "K". Ce dernier, en 1982, dans l'ouvrage cité précédemment, a démontré qu'il est possible actuellement de proposer un mécanisme de capteur de neutrinos dans certaines réactions. Rares sont les astronomes qui les prennent en compte. Il cite cependant les travaux de K.-B. Wakelam (p. 159) qui déclare:

 

L'atmosphère de Vénus contiendrait 10000 parties d'argon, 26 par trillion au lieu de 35 parts seulement sur la terre et l'auteur... propose une explication sur deux colonnes en évoquant mes travaux.

 

C'est pourtant le procédé de détection de l'existence d'un flux de neutrinos utilisé par le physicien R. Davis, déjà cité, qui montre que ces neutrinos provoquent des réactions décelables. Il a placé un détecteur de neutrinos au fond d'une mine, à 1 500 m de profondeur (les neutrinos n'interagissent presque pas avec la matière... et traversent littéralement l'univers). Mais Davis, par un appareillage important placé au fond de la mine, pensait pouvoir démontrer que l'interaction du neutrino avec le milieu chloré stocké provoque la transformation du chlore 37 en argon 37. Le résultat observé fut presque nul...

Mais, depuis ces années héroïques, un gros effort de recherche a été fait. C'est dans les années 70 que se précise la théorie, dite électro-faible. Et l'on sait aujourd'hui qu'il existe trois familles de leptons (muons, électrons et neutrinos) avec trois espèces de neutrinos.

De nouveaux procédés ont été élaborés, de nouvelles expériences ont été faites, le résultat est net: on détecte bien des neutrinos du soleil, mais toujours en nombre insuffisant (c'est à dire près de 50% de ce que prévoit la théorie) [1]... Où est le problème ?

[1] Cette difficulté à détecter les neutrinos vient du fait que ces particules peuvent parcourir plusieurs milliers de kilomètres d'épaisseur d'air avant d'interagir avec une autre particule...

Je pense que les neutrinos manquant interviennent dans la création entre le noyau d'où ils sont formés et la photosphère, de corps simple tels que Na (Na11 venant de B5 + C6 créés en quantité énorme au niveau du noyau solaire) et C et O (d'où CO) et, ce, par transmutation à faible énergie. N'étant pas un spécialiste de la physique atomique, je me contente humblement d'émettre cette hypothèse... Na, ou le sodium, est un élément qu'on trouve dans les flux de matières éjectés par les noyaux de galaxie, parfois en nuages immenses, et dans la constitution des satellites des planètes géantes. CO, oxyde de carbone, est une molécule que l'on trouve partout dans l'univers et, actuellement, notre soleil en éjecte en quantité importante lors de ses explosions de colère. C'est le professeur Kervran qui a émis l'hypothèse d'un globule originel formé d'un plasma de CO, pour notre planète. Nous le verrons plus loin.

J'ai personnellement étudié différents indices qui me permettaient de conclure que la richesse des planètes géantes et de certains de leurs satellites en NH4 et en composés ammoniacaux viendraient du clivage, à faible énergie de Na en NH4 (11 protons -> 7 protons + 4 protons).

L'origine de Na se précise quand on étudie les roches granitiques. Dans ces roches, ce lien Na-NH4 peut être à l'origine des gouttelettes gazeuses d'azote qui colorent surtout les roches imprégnées de radioactivité. C'est le cas, en particulier, des minéraux du groupe de la néphéline (Na-Al-Si-O4) qui contient une quantité variable de potassium (Na + 0 -> K19) et des cristaux troubles et colorés par des impuretés gazeuses d'hélium et d'azote semblable au phénomène observé dans les feldspaths, roches granitiques très vieilles où Na est souvent présent...

Des analyses précises ont montré une relation nette entre les proportions de silice et celle des oxydes alcalins de sodium et de potassium. Lorsque Si croît, Na augmente aussi, passe par un maximum puis décroît... (La Radioactivité des roches, Coppens, "Que sais-je ?"p. 66).

L'une des origines probable de Na sur notre globe est: Si14 - Li3 = Na11. Sachant que Li est un élément fugace qui se fritte très vite à d'autres éléments comme l'a démontré Kervran. Le Li3 formé se fritte à un autre atome de Si pour donner Cl17.

Je pense que le sel gemme Na Cl est une production endogène des gisements siliceux qui se déposent en milieu marin surtout à l'embouchure des grands fleuves mais aussi, à l'intérieur des continents, dans les grands lacs en voie d'achèvement qui s'enrichissent d'abord en silice organique (diatomées). La mer Morte et la mer Caspienne, la mer Noire, les lacs africains du Tchad, de l'Afrique du Nord ont très bien pu s'enrichir en sel par ce processus. De même, les montagnes de sel qui, comme à l'ouest de la mer Rouge, comprennent une profondeur dépassant le kilomètre, n'auraient pu se former par évaporation d'eau salée...

J'ai trouvé une confirmation supplémentaire de la transmutation NA-> NH4. Elle m'a été fournie, indirectement par des chercheurs travaillant pour l'E.D.F....

Dans la Revue française de l'électricité, du 1er trimestre 1973, n° 240, M. Jean Fabre a écrit un article intitulé: "Pourquoi des recherches à l'E.D.F. ?" A la page 26, en quelques lignes, il parle de la chimie du sodium (Na).

Une étude exhaustive de la chimie du sodium à haute température est nécessaire et actuellement s'élabore lentement, au hasard de l'apparition des problèmes. Plusieurs aspects doivent être envisagés: contrôle et détection (H2, N2); corrosion (dissolution fer, carbone); purification, protection en cas d'accident...

 

C'est bref mais suffisamment explicite: les chercheurs se heurtent à un gros problème: l'apparition de H2 et N2 dans le sodium liquide utilisé pour refroidir le coeur de certaines centrales... On connaît l'instabilité extrême de la molécule NH3 lors de sa caléfaction.

A Liévin, dans le Pas-de-Calais, on se souviendra pendant longtemps de l'explosion terrible qui a soufflé un camion d'ammoniaque liquide.

Les Russes et les Américains ont expérimenté le refroidissement du coeur de centrale atomique par le sodium liquide. On sait qu'ils ont renoncé à ce procédé après ... de gros accidents.

Il se pourrait aussi que le processus que je viens de démontrer soit à l'origine du renouvellement constant de notre atmosphère en azote. Je m'explique: tout mon travail préliminaire a été axé sur la caléfaction des micro-gouttelettes d'eau. Or, les océans et mers recouvrent les trois quarts de notre globe et, chaque mètre carré dégage des milliards de micro-gouttes de solution salée qui retombent en grande partie, mais des milliards d'autres s'échappent de la surface terrestre pour monter jusqu'à plusieurs dizaines de kilomètres en altitude. Je pense que la caléfaction extrême de ces micro-gouttes à haute altitude finit par donner un éclatement du noyau NaCl de la goutte et le clivage, à faible énergie, de Na11 en N2 + H4 ... H quitte la terre au delà de la ceinture de Van Allen comme l'ont démontré les expériences spatiales.

Je tiens encore à préciser que Na est présent partout dans notre corps, qu'il n'est pas de cellule qui en soit dépourvue et, ce, à une concentration variable, même dans le sang... Mais dans le rein, au niveau de l'anse de Henlé, il y aurait selon l'explication classique échange d'ions Na-NH4... Il semble que c'est Na qui, absorbant l'énergie fournie par une enzyme cellulaire, passe des cellules tubulaires rénales sous sa forme éclatée, d'où, à la sortie, plus de trace de Na et apparition de NH4. Cet ion ammonium est ensuite éliminé par les urines et les glandes sudoripares. Dans les reins, par ailleurs, on constate une production d'ions Mg12 et K19. Il semblerait que l'énergie fournie par le clivage de Na serve aux frittages découverts par Kervran: Na11 + H1 -> Mg12 et Na11 + O8 -> K19 ... Nous sommes loin de la pompe classique de sodium dont parlent les livres de médecine !

Un fait important vient confirmer l'hypothèse d'une première nova expulsant des planètes géantes: les récentes découvertes faites par les astronomes de systèmes stellaires dotés au moins d'une planète décelable... Ces planètes sont presque toutes très proches de leur étoile. Elles sont aussi massives, sinon plus encore, que Jupiter. C'est bien le schéma que l'on peut tracer après la première nova solaire... Jupiter occupait la place actuelle de Mercure... et la ceinture d'astéroïdes actuellement proche de Jupiter se trouvait à l'endroit où se trouve la ceinture de poussières détectée récemment entre Mercure et le soleil !

L'onde de choc de la seconde nova repousse les planètes géantes, et quelques satellites qu'elles ont pondus entre-temps, vers l'espace qu'elles occupent de nos jours... Place aux jeunes !

J'ai la preuve que, entre la première nova et la seconde, les planètes géantes ont "pondu" des satellites par l'observation suivante:

 

... les planètes géantes sont escortées d'anneaux et de nombreux satellites, petits par rapport à elles, tous dans leur plan équatorial et tournant tous dans le même sens (à quelques exceptions près: les satellites les plus extérieurs). Daniel Benest, Les Planètes P. 75, Editions du Seuil, 1996.

 

C'est moi qui souligne la citation concernant les satellites extérieurs...

Jusqu'alors différentes explications ont été fournies pour ces rotations anormales. Nous savons maintenant que ces satellites "anormaux" sont ceux que possédaient déjà Jupiter, Saturne, Uranus et Neptune lors de la seconde nova. L'onde de choc de cette nova a projeté le système de planètes géantes et de satellites vers l'extérieur du système solaire et les globules légers que sont les satellites par rapport à leurs planètes-mères ont dévié de leur rotation primitive [2]...

[2] Le sodium, en se clivant en atomes plus légers, donne ainsi une densité plus faible des planètes géantes par rapport aux planètes solides qui, avec CO au départ, produisent des atomes plus lourds... Cette "légèreté" et cette tendance à donner des composés hydrocarbonés se retrouvera dans la composition des roches des satellites des planètes géantes...

 

CHAPITRE IX:

LA PLANETE TERRE

 

 

Comment une boule de gaz sortie du soleil peut-elle devenir une planète comme la terre ? Ou plutôt, de quelle matière était donc composée cette boule pour permettre, par refroidissement, la formation d'une écorce solide que nous connaissons sous forme de continents ?

Au risque de me répéter, j'affirme une fois de plus que ce sont les transmutations à faible énergie du professeur Kervran qui nous permettront de comprendre cette évolution. Il a prouvé, par des analyses précises, reprises par d'autres chercheurs en laboratoires, que la matière n'est pas inerte, qu'elle change, que les corps simples tel que l'oxygène, le carbone, le silicium, l'azote, le phosphore, le fer, etc. peuvent venir d'autres corps simples... soit sous l'action de micro-bactéries et de leurs enzymes - d'où leur importance en biologie, agronomie, métallogénèse -, soit sous l'action d'agents tels que la chaleur ou le rayonnement des neutrinos ou encore les pressions hyper denses (d'où leur importance en géologie et cosmogonie).

Prenons une de ses expériences, des plus simples, qui fut d'ailleurs à l'origine de sa découverte.

Le professeur fut chargé, vers 1955, d'enquêter sur les cas de morts par asphyxie due à l'oxyde de carbone (CO) dans les ateliers d'oxycoupure au chalumeau. Les analyses faites dans les ateliers ont toujours conclu à l'absence ou à des traces de CO, traces qui, en aucun cas, ne pouvaient provoquer l'asphyxie des ouvriers. Le professeur Kervran dénoua cette énigme. L'azote de l'air - N7 - au contact de la flamme du pistolet soudeur et du métal chauffé se transformait et donnait de l'oxyde de carbone inspiré directement par le soudeur penché sur son ouvrage. La preuve de cette transmutation fut apportée par l'utilisation d'un masque respiratoire succinct consistant à prendre l'air à l'aide d'un tube dans le dos du soudeur. Cet air, non excité, à azote normal, ne provoqua plus d'intoxication, même légère. On comprend mieux cette transmutation quand on sait que le numéro atomique de l'azote est 7, celui du carbone 6 et celui de l'oxygène est 8. Deux atomes d'azote qui forment une molécule d'azote deviennent 14, qui se retrouve dans la molécule d'oxyde de carbone, d'où : 2N7 = CO ( 6+8 = 14 ).

Les molécules d'azote de l'air, excitées par l'extrême chaleur du chalumeau oxhydrique et catalysées par le métal en fusion, se transmutent en oxyde de carbone qui revient vite à son état initial, la molécule d'azote ... d'où l'absence d'oxyde de carbone dans les analyses de l'air dans les ateliers où se produisaient ces accidents mortels ... Seul l'ouvrier, le nez contre son ouvrage, si j'ose dire, inspirait le CO formé, s'asphyxiant progressivement. Grâce au professeur Kervran, le port d'un masque simple permet d'éviter ce genre d'accident.

Mais la conséquence de cette enquête fut la découverte d'une transmutation possible, transmutation ne nécessitant qu'une faible énergie par rapport à celle obtenue, par des moyens énormes dans les cyclotrons et autres appareils à haute énergie.

Dans une série d'ouvrages dont je recommande la lecture au lecteur intéressé, et que je mentionne dans la bibliographie , le professeur Kervran s'attache à montrer comment, à partir de l'azote primitif de notre globe, ont pu se former tous les éléments des roches complexes ... et de l'atmosphère actuels . Je cite, ici, un extrait de son livre : Transmutations naturelles non radioactives.

Nous avons la profonde conviction, aucun argument contraire n'ayant pu être trouvé, que le stade qui a précédé la formation de la croûte terrestre comportait une masse gazeuse d'azote ( comme les autres planètes peu évoluées , du fait de leur distance au soleil : Jupiter, Saturne...)

Ceci explique qu'à l'origine il y ait eu formation de silice :

2N / 14 = Si / 14

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C + O / 6+8

Tel serait le départ.

 

Je partage cette vue du professeur Kervran. Néanmoins, je pense que la formation de CO est antérieure à celle de Si qui en découle par refroidissement, et je pense aussi que les globules éjectés par le soleil lors de la seconde nova étaient surtout formés de CO qui apparaît à l'intérieur du manteau solaire - comme je l'ai démontré - au stade actuel de notre étoile... Je répète que les orages solaires actuels expulsent une masse considérable d'oxyde de carbone.

Nous savons maintenant, par l'expérience citée quelques lignes auparavant, que la création de CO à partir de N, dans le manteau solaire est plus probable ...

Donc, nous voici à l'ère primaire grâce à l'apparition, à la surface de notre globe, d'une carapace de silice. Le calcaire apparaît au silurien(primaire). Une question a toujours intrigué les géologues :

<< Comment des sels ont apparu au primaire alors qu'il n'y en avait pas au précambrien ? Comment K ( le potassium) a pu naître dans le granite alors qu'il n'était pas dans les schistes de départ ? >>

La formation du granite faisait, en effet, partie des phénomènes aberrants auxquels se heurtaient les géologues. B. Charbert, qui a publié les Granites précambrien des Guyanes et leur origine probable, ( Mémo . carte géol. Fr. Paris, 1960 ) ne pense pas que l'on puisse << raisonnablement > envisager la possibilité d'une mise en place de massifs démesurés d'une superficie de 100 x 100 km par un processus purement magmatique. Les granites se sont formés sous les pressions énormes dues aux efforts tectoniques qui font suite aux grands paroxysmes, par exemple, celui du plissement hercynien, le granite sera là où sont ces plissements et jamais sur un socle précambrien trop rigide .

Ce sont les schistes, d'origine siliceuse, qui refondus, ont donné naissance au granite avec transmutation de certains éléments. Les éléments tels que l'aluminium, le magnésium, riches dans le schiste initial, se transmutent, sous l'effet de pressions intenses, en alcalins ( potassium et sodium ).

Une dernière question, soulevée aussi par Kervran, est celle de la formation du carbone.

La formation d'immenses terrains carbonifères, atteignant parfois une épaisseur de 2000 m, n'a pas manqué d'intriguer les géologues. L'un d'eux, Bransfield, a publié un livre à Londres en 1950 : Continuous Creation . Il pose une question précise : << Au carbonifère, on trouve des matériaux qui n'apparaissent pas dans les âges géologiques antérieurs ... d'où viennent-ils ? >>

Le même phénomène aberrant se produit au secondaire avec la formation du calcaire, grâce aux foraminifères, certes, mais à partir de quoi ? Nous le verrons quand nous aborderons l'ère secondaire.

On trouve, certes, du charbon primaire surtout mais les couches carbonifères tertiaires sont aussi très abondantes ... officiellement, la genèse du charbon viendrait des déchets végétaux, accumulés dans les estuaires puis ensevelis ... Bransfield pense que ce processus, pour expliquer l'épaisseur de charbon, aurait nécessité une couche de bois d'une épaisseur allant de notre terre à la lune !

Une fois de plus, l'explication classique doit être rejetée. Où trouve-t-on des couches carbonifères dans le nord de la France ? Elles s'étalent, ou se juxtaposent plutôt, de la Belgique, du pied des Ardennes, aux collines de l'Artois en France. Ces gisements belges sont très profonds alors qu'à Lens, par exemple, on trouve parfois du charbon en creusant les fondations d'une maison ! Cet étagement suggère la formation de couches de charbon là où se trouvaient les plages de silice et de sel marin à l'ère primaire ... Les effondrements successifs de nos côtes ont fait que ces bancs de sable et de sel se sont transformés, par transmutation à faible énergie. Je propose le processus suivant :

2Si / 28 =Na / 11 + Cl / 17

J'ai déjà montré qu'il existait de nombreuses convergences donnant de l'ammoniac à partir du sodium [ Na11 = NH4 (7+4)].

En Angleterre, on trouve des couches de charbon très riches en azote.

On aurait ensuite passage de N7 à C+ H (6+1)

Cette genèse du charbon apparaît avec plus d'évidence encore quand on étudie les gîtes tertiaires...

En effet, les gisements les plus abondants en charbon sont les terrains tertiaires. C'est évident ...

Au secondaire, la mer, les océans envahissent littéralement les continents... La France n'existe pratiquement plus. Les premières côtes sont celles du Jura. Là encore, pendant une partie du secondaire et tout le tertiaire, il y a des phénomènes de transgression successifs . Les nouvelles plages qui se forment sont englouties... Et c'est le même processus que pour les plages du primaire. C'est ainsi jusqu'au tertiaire, la moitié de l'est de la Chine est occupée par l'océan Pacifique. Même processus de transgressions successives que dans le Jura et aujourd'hui nous retrouvons un immense arc à l'intérieur des terres, allant du sud-ouest de la Chine jusqu'au nord-est .Cet arc de terrains jurassiques recèle d'immenses gisements carbonifères !

Puisque nous parlons des roches combustibles, il me faut préciser que le pétrole apparaît de plus en plus comme une production endogène de roches siliceuses qui se seraient transmutées en sel gemme. D'où les chapeaux de sel gemme qui apparaissent par exemple, actuellement, en Méditerranée. D'où aussi les schistes bitumineux qu'on trouve autour du Massif Central. Ce serait surtout l'oeuvre de micro-organismes aux coquilles siliceuses ( diatomées ) qui s'accumulant dans les fosses plus éloignées du rivage, se sont trouvés encastrés de dépôts marins calcaires... Les dépôts de silice donnant du sel puis un mélange d'ammoniaque et d'hydrocarbures et, enfin, du pétrole...

Ces gisements sont d'ailleurs souvent entourés de roches calcaires riches en fer et c'est ce qui nous amène à l'ère secondaire...

Au secondaire, les organismes marins sont maîtres de notre terre puisque les mers et océans ont presque tout envahi. Ce sont ces animaux, microscopiques ou non, qui vont transmuter le silicium en calcium. Leur mort par milliards d'individus, dans les fonds marins, donnent les terrains calcaires du secondaire... là où un échauffement important se produit, ces massifs calcaires se transforment en basalte, riches en fer ...

Kervran a démontré que le processus Si 14 + C6 donne Ca / 20

Le seul fait de donner à une personne, victime d'une fracture, de la silice organique sous forme de prêle en poudre, permet à cette personne une ossification rapide... Ceci a été souvent confirmé en chirurgie par d'autres scientifiques.

Pour ce qui est du fer, sa genèse à partir de roches calcaires apparaît fort probable ...

Considérons les gisements de fer lorrains. Où se trouvent-ils ? A l'intérieur même d'un vaste massif calcaire... Il semble bien que la formation des basaltes vienne d'un processus identique, où on a :

Ca20 +C6 = Fe 26 ou K19 + N7 = Fe26

Nous constatons, en effet, que les terrains calcaires sont souvent enrichis de potassium ( potasse d'Alsace ! ) du fait que Ca20 perd un atome de H, surtout dans les milieux riches en micro-organismes¹.

Bref, tous ces liens que je viens d'exposer brièvement, permettent d'expliquer la formation, depuis l'ère primaire et, ce, à partir d'un globule de CO éjecté par le soleil, jusqu'à la fin du tertiaire l'essentiel des grands changements géologiques de notre planète.

L'affirmation officielle donnant l'origine des éléments qui font notre planète, dans les explosions des supernovae et même de novae, semble bien fallacieuse... Certes, ces explosions dégagent une énergie incroyable mais nous savons maintenant que la nature, que ce soit le monde du vivant ou le monde inerte de la géologie, ne nécessite pas cette énergie pour transmuter un élément en un autre... que ce soit par clivage, comme pour le sodium ou par frittage comme pour la formation du calcium ou du fer.

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1. Notons aussi l'apparition de silice sous forme de silex, formation due sans doute à des micro-organismes vivant dans le massif calcaire et se nourrissant de carbone... au dépend du calcaire :

Ca20 - C6 = Si14

 

CHAPITRE X:

COMMENT NAQUIT NOTRE LUNE

 

 

Les masses d'oxyde de carbone éjectées par notre soleil lors de la seconde nova, ou la boule qui formera la terre, refroidissant vite en surface. L'oxyde de carbone, en surface toujours, va donner les premiers continents solides, des roches presque essentiellement siliceuses : CO / 6+8 = Si / 14

C'est l'ère primaire... Ce qui est intéressant c'est de constater que cette ère primaire s'enrichit vite en couches... carbonifères ( qui deviendront carbonifères au cours des ères suivantes ). La formation, par strates, de ces couches de sable... et de sel implique donc un processus de subduction et d'effondrement dû à l'existence, déjà, d'un système interne complexe : noyau et sous-noyau... Et c'est ce que confirment les travaux les plus récents sur la tectonique des plaques et les inversions de champ magnétique. Il est prouvé maintenant que le champ géomagnétique ait eu la propriété de se renverser dès son origine, c'est-à-dire dès le début de l'ère primaire... C'est ce qu'attestent les plus vielles roches de la croûte terrestre, âgées de 3,5 milliards d'années.

Claude Allègre, ministre de l'Education nationale en 1998, par ses travaux à l'Institut de physique du globe de Paris, a prouvé que ce champ est né avec le noyau dans les dix premiers millions d'années de l'histoire de notre planète ( Cl. Allègre, Introduction à une histoire naturelle, Fayard, 1992 ).

Cette précocité du noyau implique automatiquement celle de courants de convection dans le manteau et la création de sous-noyaux qui commencent ainsi, très tôt, leur balancement entre un état de repos et un état paroxystique où les deux sous-noyaux interagissent pour donner un champ inverse... ainsi que l'enregistrent les roches primaires. D'où vient cette création rapide d'un noyau et de sous-noyaux ? Je pense que c'est l'origine même de la matière expulsée par le soleil qui l'explique :

C6O8 / 14 + C6O8 / 14 = Ni / 28

Je postule la création presque immédiate au sein de la terre sous forme d'un globule d'oxyde de carbone, d'un noyau de nickel à partir du CO existant... le même processus apparaît dans les sous-noyaux. C'est au secondaire, comme je l'ai déjà largement exposé, que le noyau va s'enrichir, rapidement, en fer, à partir des dépôts calcaires marins qui se forment en quantité considérable. La subduction de la lithosphère, s'accroît avec l'accroissement du noyau et des sous-noyaux et c'est la cause essentielle des immenses transgressions marines de l'ère secondaire. C'est déjà le <<Nifer >> actuel ...

Détailler de nouveau ce que j'ai dit ou cité depuis le début de mon travail serait fastidieux... J'ai préféré tracer deux schémas des deux << états >> de notre globe au fur et à mesure de sa croissance. J'espère qu'ils sont assez parlants. C'est la raison pour laquelle j'ai placé les figures 7 et 8 au début de ce chapitre afin que le lecteur puisse s'y reporter plus facilement. Je ne préciserai donc ici que quelques points nouveaux...

Léon Foucault, pionnier du magnétisme terrestre, signala en 1853 déjà, la tendance que possède une toupie en rotation horizontale à s'orienter nord-sud, c'est à dire à pencher dans le sens des lignes de force du champ magnétique ambiant... Comme les sous-noyaux, à mon avis, sont d'énormes toupies en rotation, j'ai pensé qu'ils pouvaient être influencés par le champ magnétique que crée leur interaction au stade paroxystique, lorsqu'ils sont tous deux proches de l'équateur...

 

         1-Cette période s'achève par l'éloignement des sous-noyaux et la rupture des champs magnétiques normaux....                         

. Au stade critique où les sous-noyaux acquièrent une masse critique et où les champs entre sous-noyaux et noyaux sont de plus en plus intenses, la rupture de champ magnétique est telle, au Nord, que la caléfaction du S.N. nord s'arrête. Il explose et expulse le S.N. sud... qui gardera, une fois satellisé, le sens de rotation rétrograde qu'il avait au sein du manteau. L'origine du sens de rotation des satellites de tous les satellites, s'explique, de ce fait, logiquement.

                                            

                                      

                                 

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      2. Cette période s'achève par l'éloignement des sous-noyaux vers le noyau... puis la rupture du champ inverse créé avec onde de choc dans l'hémisphère nord d'abord puis sud. Au paroxysme de leur interaction, cependant, il y a création d'un champ magnétique intense et inverse du champ terrestre normal. Une loi de Foucault précise qu'un corps en rotation bascule dans le sens des lignes de force du champ magnétique ambiant. Je pense que c'est ce basculement qui est cause de la subduction des plaques sud de la terre (Afrique, Amérique du sud...). Ainsi, en 1985, la plaque sud-américaine a plongé de 9 mètres sous le continent nord -américain, au niveau du Mexique, d'où le terrible tremblement de terre du Mexique. La tectonique des plaques, n'explique pas ces brusques mouvements de subduction qui se produisent au niveau de la latitude des pays méditerranéens. Ces subductions ne se font pas, comme pour les subductions longitudinales, au rythme de quelques millimètres par an... Sous le Mexique, en 1985, ça s'est fait en quelques minutes... et la plongée fut de 9 mètres !

 

En 1985, la << plongée >> de neuf mètres de la plaque sud-américaine, sous la plaque nord-américaine, à la verticale du Mexique... me semble une conséquence de l'effet Foucault énoncé en 1853. Quel sous-noyau provoque-t-il cette attraction de la plaque sud ? Je pense que c'est le sous-noyau sud car il apparaît plus volumineux et plus énergétique que le sous-noyau nord... En effet son sens de rotation, par rapport à la rotation du noyau, lui donne presque une situation privilégiée : il devient la seconde composante du couple noyau/sous-noyau sud alors que le sous-noyau nord paraît avoir une rotation plus contrariée... du fait de sa situation dans les courants de convections de l'hémisphère nord. La transmission de l'énergie de rotation du noyau se fait plus efficacement dans l'hémisphère sud que dans l'hémisphère nord ; comme le montre le sens de rotation du sous-noyau sud, dans le sens de rotation des aiguilles d'une montre.

La plongée des plaques de l'hémisphère sud, constatée comme phénomène de subduction par la tectonique des plaques, est cause de nombreux phénomènes volcaniques et provoque des tremblements de terre parfois extrêmement violents. Il en est ainsi pour toutes les régions situées à la latitude de la Méditerranée...

La formation de mers internes ; telles que mer Méditerranée, mer Caspienne, mer morte, est due à cette << plongée >> de plaque sud sous la plaque nord européenne.

A l'ère secondaire, cette plongée fait qu'en Afrique du nord, par exemple, tout le Sahara est submergé par la mer...où l'océan, les dépôts de sable et de sel marin donneront les champs pétrolifères et carbonifères qui font sa richesse aujourd'hui.

C'est en étudiant de près les phénomènes tectoniques ( volcanisme, tremblements de terre ) que je pense qu'il existe un cycle assez court de cette phase d'activité paroxystique des sous-noyaux . Ce cycle serait de 11 ans environ, il correspondrait au cycle des taches solaires, mais avec un décalage de plusieurs années... Si bien que quand nous avons connu les tremblements de terre de 1985 ou de 1996, plus typiques encore, l'activité solaire, à ce moment là, était à son minimum.

Le côté le plus intéressant de ce cycle est que l'on pourra prévoir les périodes de paroxysme dans les tremblements de terre affectant tous les pays situés à la latitude des pays méditerranéens. Mais, voyons de plus près ce qui s'est passé en 1996 pour mieux étayer ma démonstration.

Je pense que les deux sous-noyaux nord et sud se sont rapprochés l'un de l'autre,avec la conséquence que que nous savons ,c'est à dire la création d'un champ magnétique inverse intense qui a provoqué les tremblements de terre terribles et nombreux qui ont sévi tout autour de la terre, cette année -là, pendant près de deux mois.

 En janvier 1996 : tremblement de terre en Chine... des centaines de morts.

 Le 24 février 1996 : tremblement de terre de 6,8 à l'échelle Richter au sud du Mexique.

 Ce mois-là, tremblement de terre dans les Pyrénées et dans le Jura...

 Le 6 mars 1996 la terre tremble deux fois au Japon ( intensité 5,8 ). Ce tremblement survient près de deux mois après le terrible tremblement de Chine.

Tout s'est passé comme je l'avais prévu. En effet, chaque fois que les deux sous-noyaux, proches l'un de l'autre sont passés à la verticale d'un pays, chaque fois il y a eu un séisme important, parfois même très meurtrier comme en Chine...

Cette ronde infernale a duré près de deux mois. Ensuite, les choses se sont peu à peu calmées. Les sous-noyaux se séparent vite, mais la rupture du champ magnétique créé en 96 va provoquer un << courant d'extra-rupture >> qui risque, vers 2000, de provoquer un séisme très intense et très meurtrier. C'est ainsi, sans doute que s'est produit l'effondrement en 1978, de la fosse des Afars, appelée encore Rift de la mer Rouge Toute la région s'est effondrée de 1,5 m sur des centaines de kilomètres, en une heure. Cela correspondait à une période << calme >>, après le paroxysme qui a eu lieu 11 ans avant 1985, c'est-à-dire vers 1974 ….  C'est sans doute à ce moment là que se produisent, dans l'écorce terrestre les cisaillements longitudinaux découverts au fond des océans lors des campagnes de recherches sous-marines de ces décennies... Les cisaillements plus ou moins parallèles à l'Equateur seraient dus aux périodes d'activité maximum des sous-noyaux, comme en 1985 et 1996...

Bref, pour conclure ce chapitre, je peux prédire une activité intense des sous-noyaux onze ans après 1996... c'est à dire vers 2005 à 2007 ( la période n'étant pas très régulière comme celle des taches solaires beaucoup plus étudiées depuis plusieurs siècles ). Certes, dans le passé, des chercheurs ont voulu mettre en évidence une corrélation entre l'apparition des taches solaires et des phénomènes terrestres ( magnétisme, climat, etc .). Je suis obligé de constater que cette corrélation existe bien... mais avec plusieurs années de recul les maxima d'activité solaire correspondraient à des périodes calmes de nos sous-noyaux. Et vice versa.

Actuellement, la période serait de 11 ans environ...

Mais revenons à notre lune... En fait, nous constatons qu'elle naît très tôt au sein du manteau terrestre, sous la forme du sous-noyau sud ,dès l'ère primaire... D'où sans doute le constat des géologues qui ont analysé les roches lunaires : elles sont presque aussi vieilles que celles de la terre, elles ressemblent étonnamment, avec des variantes, aux roches que l'on trouve en profondeur, à la base de la croûte terrestre. Plus de 90 % des roches rapportées par Apollo 11 et Apollo 12 ont été classées comme basalte. S'apparentent aux basaltes terrestres : pyroxènes, feldspaths et ilmétite...

Les pyroxènes sont surtout formés de Mg, Fe, Ca et So3.

Les feldspaths : de Na, Ca, Al, Si, O...

L'ilménite de TiO3.

L'olivine : (MgFe)2SiO4.

Et le spinelle contenant Mg, Fe, Mu, Al, et Cr (cette dernière roche a été utilisée par Kervran pour démontrer que Cr vient de Fe, dans un laboratoire du C.N.R.S., comme je l'ai décrit dans le chapitre sur les transmutations à faible énergie, le pyrope étant une spinelle... ).

Ces basaltes n'ont pu se former que grâce à l'énergie dégagée à l'intérieur du manteau terrestre d'abord puis à celle qui a existé à l'intérieur de la lune aussi longtemps qu'elle fut vivante, c'est-à-dire aussi longtemps qu'elle a possédé un manteau visqueux ou liquide... C'est d'ailleurs le constat que font les géologues étudiant ces roches : ces roches formées par une fusion de 1 200° environ de la roche mère, n'ont pu se former que dans la partie interne de la lune...

On n'a cependant pas identifié de minéral hydraté... Je pense que la chaleur, de l'explosion de la structure interne, comme nous le verrons plus loin, a provoqué la désintégration des molécules de H2O. Je m'explique : dans les roches terrestres identiques, on trouve des groupements hydroxyles (OH) formés sans doute par une molécule de H2O (eau), H (hydrogène) se dégageant à faible énergie. Certains astronomes nient la naissance de la lune à partir de la terre à cause de ce manque d'eau dans les roches lunaires... Pourtant, dans ces roches, on trouve tous les éléments des roches terrestres mais l'hydroxyle est remplacé par F (fluor )... Quand les physiciens ou les géologues auront-ils la petite idée de refaire une expérience du style du pyrope de Kervran, pour prouver, avec un échantillon de roche terrestre, que OH/8+1 donne F/9 dans cette roche ? Ça coûterait pourtant moins cher que de retourner sur la lune !

A l'ère tertiaire, c'est une période de petites transgressions et régressions régulières, qui rappellent un peu la période que nous vivons depuis la fin de dernière glaciation... L'océan Atlantique occupe presque tout l'ouest de l'Europe et une grande partie du nord de l'Europe. L'océan Pacifique occupe près de la moitié de la Chine et laissera la trace de sa limite sous forme d'immenses gisements carbonifères tertiaires dessinant un arc du sud-ouest au nord-est de la Chine...

Les phénomènes volcaniques sont nombreux, les inversions de champ magnétique réguliers... Les sous-noyaux atteignent une masse critique, une dernière rupture de champ magnétique entre noyaux et sous-noyaux bloque le sous-noyau nord qui, ne pouvant plus caléfacter, éclate, libérant une énergie énorme qui, avec l'aide de la rupture du champ magnétique dans l'hémisphère sud, va propulser le sous-noyau sud à l'extérieur de la terre. Tout se fait le même jour... Les plaques continentales vont basculer immédiatement vers l'immense creux du sud Pacifique, d'où est parti notre satellite. Ce basculement énergétique se fait perpendiculairement aux grandes chaînes de montagnes actuelles : les Cordillères des Andes, les Rocheuses naissent à ce moment-là... là où les subductions antérieures avaient placé la plaque sud pacifique. La plaque nord pacifique en fait autant côté montagnes rocheuses ; la plaque de la mer de Chine, des Philippines plonge aussi et l'Himalaya surgit, immense. Cette surrection se fait simultanément au nord de la plaque hindoue, au nord de la plaque africaine... et, les Pyrénées et les Alpes surgissent.

La géologie nous montre, en effet, que la fin du tertiaire connaît un bouleversement terrible. Régression de tous les océans ,surrection des terres alors inondées, dégageant, comme en France par exemple, d'immenses bassins calcaires : bassin parisien, bassin lorrain...

La terre venait d'accoucher de son enfant la lune. Notre planète porte en effet des traces nombreuses de cet accouchement. J'ai montré dans mon livre Caléfaction universelle que l'on arrive à ralentir une masse en rotation en utilisant la loi du moment angulaire.

Pour ralentir la rotation axiale d'un satellite artificiel et même arrêter sa rotation, les techniciens lâchent, par radiocommande bien sûr deux masses ou << yoyo >> retenus par des filins solides. Cette extension soudaine du rayon fait que le satellite s'arrête presque de tourner sur lui-même, ceci pour respecter la constante du moment angulaire dont nous avons déjà parlé. Il en est de même au moment de la ponte lunaire. Notre satellite, lâché, joue le rôle de yoyo ( cf . Atomes, janvier 1968, p. 42 article de Simon de Kergue ).

Notre planète ralentit sa rotation axiale, c'est la remontée des plaques. Ce phénomène s'est passé au pliocène, à la fin du tertiaire.

Les récentes études faites par les savants du fameux laboratoire américain Glomar Challenger montrent que la Méditerranée s'est trouvée complètement à sec il y a six millions d'années... Cette sécheresse a duré près de 500 000 ans ! Le fait que 500 000 ans plus tard, la barrière de Gibraltar s'abaisse pour laisser passer les eaux de l'Atlantique correspondrait à la reprise de la pulsation noyau/sous-noyaux... Notre planète mettra quelques centaines de milliers d'années pour créer de nouveau, par la rotation interne du noyau, des courants de convection donc deux sous-noyaux...

Cette période de très grand calme a été enregistrée par le champ magnétique terrestre.

Dans le Pacifique, pendant 500 00 ans, le champ magnétique terrestre est presque inexistant ! Et pour cause, plus de pulsation noyau/sous-noyaux, plus de champ magnétique... Même calme dans les épanchements de magma le long des grandes cassures océaniques, dont la cassure ou rift médio-atlantique, très étudiée par les spécialistes de la tectonique des plaques :

<< Des mesures récentes montrent un changement brusque que certains tendent à considérer comme dû à un long arrêt dans le mouvement d'expansion océanique >> ( d'après E . Thellier, géologue éminent... ).

 

Dans le n° 332 de janvier 1998, Ciel et Espace, p. 90, << La Lune s'est elle faite  en un jour ?>> Je cite le commentaire qui suit ce titre :

A l'échelle des ères géologiques un an représente moins qu'un battement de cil. Et pourtant, c'est peut-être le temps qu'a pris la lune pour se former voici quatre milliards et demi d'années. Dans leur nouveau scénario catastrophe, les astronomes invoquent la collision de la jeune terre par une planète de la taille de Mars.

Et voilà... Après des centaines d'années de travail sur la géologie de notre planète, des dizaines d'années de travail sur son magnétisme, sur la tectonique des plaques, etc., des astronomes de l'an 2 000 s'assoient en face de leur ordinateur et imaginent une hypothèse de collision entre notre terre et une petite planète folle pour faire naître, en un jour ( titre du numéro de février 1998 ! ) notre satellite... Le lecteur qui a lu mon travail doit lire l'article de février 1998. Il conclura sans doute comme moi ! De qui se moque-t-on ? Où est la supercherie ?

Daniel Benest s'est fait le porte-parole des astronomes qui pensent que la lune est issue d'<< une gigantesque collision >>. Et de conclure, après avoir donné le schéma collisionnel évoqué il y a quelques lignes : << Tout ceci, rappelons-le, se passe au tout début de l'histoire de la terre, qui n'en a gardé aucune trace. >> ( Les Planètes , p. 89). C'est moi qui souligne.

Cette dernière affirmation prouve l'incroyable légèreté de certains scientifiques !

J'invite le lecteur à prendre un globe terrestre, à le tourner de façon que n'apparaisse, devant ses yeux, que le Pacifique... immense et béant et prouvant, à lui seul, qu'un cataclysme en est sûrement à l'origine ! C'est déjà une trace suffisante du départ de la lune (et non de son arrachement...). Que le lecteur trace maintenant une perpendiculaire partant du centre du Chili et aboutissant au centre du Pacifique sud. Qu'il trace une autre perpendiculaire à partir de la ligne des montagnes rocheuses... une autre côté Ouest, face à la Chine... Et il aura ainsi une explication plus que probable de la formidable plongée des plaques vers le trou créé par le départ de notre satellite...

Pas de traces ? J'ai l'impression qu'une certaine << nomenklatura >> scientifique passe son temps à effacer celles qui existent !

 

CHAPITRE XI:

DE LA SECONDE GROSSESSE DE NOTRE TERRE

 

 

Nous avons vu quel chamboulement a provoqué le départ de la lune, à la fin du tertiaire.

Ce qui est étonnant, c'est que la vie a repris très vite sur notre globe. Mais comme le rythme biologique de notre planète n'était plus le même, ce sont des races géantes qui apparaissent...

En quelques millions d'années, cependant, la terre retrouve son système noyau/sous-noyaux antagonistes, ses inversions de champ magnétique et voit sa faune évoluer vers les races actuelles...

A quelques 150 milliers d'années de notre ère, une glaciation terrible apparaît. C'est vers 89 000 ans avant J.-C. que l'on note la température la plus froide : 0° sur toute notre planète pendant 1 000 ans environ.

Pourquoi ce << ralentissement >> de notre globe ?...

Il me faut placer vers cette date la mort de notre lune...

Après son expulsion, il y a six millions d'années, elle évolue au rythme de l'interaction noyau/sous-noyaux antagonistes, comme une petite planète, avec champ magnétique propre dont on retrouve la trace dans les roches récoltées. Mais ses réserves en carburant caléfactoire, c'est-à-dire en manteau de roches visqueuses sont vite épuisées et c'est l'emballement caléfactoire du système interne, l'explosion de l'énorme goutte de matière interne qui ne peut plus caléfacter... Des millions de volcans se forment à la surface, petits...ou énormes.

Haroun Tazieff fut l'un des rares volcanologues à affirmer que ces volcans étaient l'oeuvre d'un volcanisme interne. Alors que, jusqu'à nos jours, la grande majorité des astronomes attribuaient ces volcans aux impacts de météorites de toute taille qui se seraient abattues sur notre lune.

On dit bien d'un enfant turbulent qui s'attire les réprimandes que c'est une tête à claques ! J'ignorais qu'il existât des lunes qui s'attireraient tout ce qui déambule dans notre système solaire. Il y a toujours des météorites... Rares sont celles qui, de nos jours, tombent de préférence sur la lune...

La comète de Shoemaker-Levi tombant sur Jupiter en 1994 est un événement rarissime !

Il est intéressant de noter qu'une fois de plus la loi du moment angulaire, que j'ai présentée dans les chapitres précédents, est respectée : l'emballement caléfactoire du manteau lunaire fait que notre planète se trouve considérablement ralentie dans son activité interne. C'est encore l'effet yoyo évoqué précédemment

Une glaciation apparaît. Comme notre terre a connu des glaciations dans le passé, surtout à l'ère tertiaire, j'ai cherché à comprendre l'origine de ces glaciations à la lumière de celle que nous venons d'évoquer.

Il s'est passé un événement similaire vers le XVIIIème siècle, c'est ce qu'on a appelé le petit âge glaciaire. Elizabeth Nesmes-Ribes, spécialiste de l'activité solaire a expliqué le fait que le soleil fut resté calme pendant près d'un siècle, c'est-à-dire sans taches solaires, en proposant un nouveau modèle du champ magnétique solaire, tantôt dipolaire, tantôt quadripolaire... C'est ce que j'ai évoqué pour le champ magnétique terrestre. Ainsi, un événement aurait ralenti considérablement l'interaction noyau/sous-noyaux antagonistes dans le soleil. Même constatation pour notre planète. Il semble que Jupiter a connu un événement extraordinaire en 1690...

Cassini, astronome du Roy, a suivi un objet apparu à la surface de Jupiter, pendant 18 jours... Il a laissé un document intitulé << Nouvelles découvertes dans le globe de Jupiter >>.

Je pense que l'apparition de cet objet et les anomalies d'activité du soleil et de notre terre, à cette époque, ont un lien. Il semblerait que Jupiter ait pondu son dernier satellite à ce moment-là, avec les mêmes conséquences que pour notre terre à la fin du tertiaire : effet yoyo... ralentissement de la rotation donc de l'activité interne de la planète... Nous savons que Jupiter possédait déjà quelques satellites lors de la ponte des planètes solides, lors de la seconde nova solaire. Il en possède une quinzaine environ aujourd'hui. (une soixantaine en 2003 !!!)

En somme, pendant que notre terre enfantait d'un seul satellite, Jupiter en pondait près d'une dizaine ! C'est un astre très énergétique auprès du nôtre. Il tourne à une vitesse étonnante ; dix heures environ pour faire un tour ! Nous constatons que cette activité très grande a eu pour résultat des pontes successives et nombreuses de satellites. Chaque ponte a eu, me semble-t-il, un effet de ralentissement sur notre soleil et sur notre terre... d'où la constatation faite par les géologues : les glaciations terrestres remontent à l'ère secondaire !

C'est grâce à l'activité débordante donc de ce voisin géant (presque une étoile !) que notre planète a eu le temps de nourrir, en son sein, des sous-noyaux volumineux par rapport à sa taille. Mars, n'étant que le dixième de notre planète, ne conçoit que deux satellites chétifs et meurt par manque de carburant manteau...

Les rotations axiales de Vénus et de Mercure, extrêmement lentes, n 'ont pas encore créé les sous-noyaux énergétiques et antagonistes que nous possédons, de nouveau, aujourd'hui...

On peut donc s'inquiéter de ce que nous réserve notre terre. A quand la seconde lune ? La fin de notre satellite il y a 100 000 ans environ a considérablement retardé la genèse de la petite soeur. Le mini-âge glaciaire du XVIIIème siècle a ralenti les interactions internes. Depuis, c'est reparti de plus belle.

Il faut espérer que Jupiter, par son activité exubérante, donnera encore quelque sursis à notre humanité... Car la ponte d'un satellite n'est pas une affaire toute simple se résumant en un jour de cataclysme. Toute la planète est profondément secouée. Seul le continent africain semble avoir été un peu plus épargné à la fin du tertiaire... Et l'on sait que l'origine de l'homme, bien avant <<Lucy>> est placée à quelque quatre à cinq millions d'années précisément en Afrique...

L'explosion caléfactoire de la lune a laissé, outre les traces de volcanisme généralisé, des masses de fer, semble-t-il, qui sont comme <<plantées >> à certains endroits de la croûte lunaire. Ce sont les <<mascons >>, c'est-à-dire les vestiges de l'explosion des sous-noyaux qui ont aussi cessé de << barboter >> au sein du manteau lors de son explosion caléfactoire. Les roches et laves qui se sont formées lors de ce cataclysme n'ont plus de magnétisme et pour cause, une fois de plus nous constatons la correspondance entre l'existence d'un système vivant noyau/sous-noyau au sein d'un manteau visqueux et l'existence d'un champ magnétique. Les roches lunaires récoltées sont bien le reflet de cette réalité caléfactoire : certaines portent l'empreinte du champ

magnétique existant avant la fin de la caléfaction lunaire, d'autres sont issues du magma éjecté lors de l'explosion caléfactoire et ne portent plus aucune trace de magnétisme.

Les satellites de Mars, maigres et minuscules, n'ont pu avoir la longévité de notre lune... Ils se sont éteints très vite... par emballement caléfactoire... d'où les volcans qui criblent leur flanc... et leur forme de patate.

Les systèmes planétaires géants sont plus riches. Les satellites externes n'ont pas la trajectoire de la majorité des satellites joviens. Nous savons qu'ils furent créés avant la seconde nova... Cependant, ils sont tous morts et si, plus tard, nous les étudions comme nous l'avons fait pour la lune, nous y trouverons les mascons, les volcans, les roches magnétiques et non magnétiques...

Le groupe de satellites plus récents, pondus après la seconde nova, est plus intéressant .On y trouve des cousins de notre lune... morts et crevassés. Mais deux d'entre eux, Io, près de Jupiter et Triton, près de Neptune, sont en plein emballement caléfactoire : d'énormes volcans crachent des laves par période. Ils sont au stade de notre lune d'il y a 100 000 ans... leur longévité est due sans doute à leur taille : plus volumineux que leurs frères, ils ont duré plus longtemps. J'avais, en 1974, prévu leur << volcanisme flamboyant >>.

Aux confins de notre système solaire, Pluton et Charron semblent l'un être le premier satellite de Neptune et le second satellite de Pluton... car il y a des lunes qui ont pondu et satellisé un petit rejeton... comme nous l'ont prouvé les sondes spatiales !

 

CHAPITRE XII:

DU MOTEUR GRAVITATIONNEL

 

En cette fin de millénaire, la mode est aux météores, météorites, comètes et même planètes folles (conférer l'hypothèse récente présentée par Ciel et Espace de février 1998 sur l'origine de la lune )... Il est cependant un phénomène tout aussi curieux à étudier : celui des météores aperçus au XIXéme siècle et parfois très bien observés.

Amédée Guillemin, dans un magnifique ouvrage intitulé ; Le ciel, publié par Hachette en 1877, présente ainsi le bolide observé le 14 mai 1864 appelé << météorite d'Orgueil >>, dans le sud de la France.

Ce bolide avait, avant l'explosion, d 'après toutes les relations, des dimensions apparentes considérables, à peu près égales à celles du disque lunaire dans son plein. En tenant compte de la hauteur calculée, M. Laussedat évalue son diamètre réel à 400 ou 500 mètres ; la moyenne, 450 mètres, suppose un volume d'au moins 47 millions de mètres cubes... Même en supposant ces évaluations exagérées ( un corps très lumineux paraît toujours plus gros qu'il n'est réellement ), on voit que les quelques fragments recueillis pesant à peine quelques kilogrammes, n'étaient qu'une fort petite partie de la masse totale. L'un des observateurs du phénomène dit nettement qu'après l'explosion le bolide, presque éteint ayant repris une teinte rougeâtre continua sa route et resta visible sous un arc encore assez étendu.

M. Daubrée, éminent géologue, analysa ces échantillons et constata qu'ils renfermaient surtout des matières charbonneuses et azotées. Il étendit ce travail à d'autres météorites et classa finalement ces dernières en plusieurs catégories dont les météorites contenant du fer ( parfois en énorme quantité ) et celles qui étaient riches en carbone et azote... Cette distinction est curieuse mais nous essayerons d'en donner une explication plus loin.

Voici un autre phénomène extraordinaire qui s'est passé aux Indes, à Bhawnepoor au mois d'octobre 1873. La Nature, revue scientifique, relate le passage de ce météore ( p. 34,1878, 1er semestre ). C'est un témoin, le major N. Money, qui parle :

Un matin, de fort bonne heure, je fus réveillé en sursaut par un bruit tout à fait semblable à celui qu'auraient fait une demi-douzaine de trains express passant à la fois, tout près de ma maison. Ma chambre me sembla éclairée par une lumière aussi vive que celle du soleil... Deux explosions violentes ébranlèrent toute la maison. Je m'élançai au-dehors... la lumière se dissipa ... il faisait encore nuit. Une ou deux heures après, on vint me dire qu'il avait plu des pierres à une trentaine de kilomètres. La plus grosse de ces pierres formait une masse irrégulière d'environ un mètre de long sur trente centimètres d'épaisseur. Sa densité était considérable, sa cassure gris foncé.

J'ai heureusement réussi à mettre la main sur un témoin digne de foi. C'était un contremaître européen . C'était, dit - il, une grande boule de feu, vingt fois grosse comme la lune, qui avait passé avec fracas juste au-dessus de sa tête, se dirigeant vers le nord-est. Sa lumière était si éblouissante que le ciel en paraissait tout embrasé, elle laissait après elle une longue lueur où le jaune et le vert semblaient mêlés. Avant que le météore eût disparu, il entendit deux explosions qui se succédèrent rapidement, suivies chacune d'une pluie d'étincelles, quant au globe lumineux, il ne sembla changer ni de forme ni de grosseur [1].

Ce même météore a été vu et entendu ... à 110 km au nord de Bhawnepoor... Enfin, des soldats à Terar, dans l'Afghanistan, à plus de 600 km au nord de Bhawnepoor ont également été frappés de l'éclat de ce météore ...

[1 ].C'est moi qui souligne

C'est là un événement extraordinaire. Un météore énorme se promène au nord de l'Inde, au ras des maisons, pond des fragments de roche ferrugineuse et disparaît. C'était en 1873 !

Cosmos, du 22 septembre 1894, relate les faits suivants (p. 245 ) :

En juillet et août 1894, il est tombé en Grèce un certain nombre de bolides et d'aérolithes ... M. Maltézos les signale à l'académie ; nous citons les plus extraordinaires :

Le 19 juillet, les habitants de Boiai ont vu, en plein midi, un bolide descendant avec une grande vitesse ; ce bolide s'est soudain arrêté, et il est resté suspendu dans l'atmosphère, en laissant derrière lui une ligne brillante accompagnée par la fumée. Après 5 mn de suspension, à midi 12 mn, un bruit épouvantable a été entendu, et le bolide s'est dirigé vers le plus haut sommet du mont Crithen et, en continuant sa marche est tombé dans la mer avec un nouveau bruit.

... Un peu plus tard, s'est produit la chute de deux aérolithes et d'un bolide ... le bolide, ayant une longueur apparente de deux mètres a passé tout près de la maison préfectorale, est descendu presque au sol. Puis, changeant de direction et se mouvant très vite parallèlement au sol, il a disparu vers le nord-ouest.

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     1. Nous devrions fêter ces temps-ci le bi-centenaire de l'apparition de ces << bolides d'ailleurs >>. Humboldt et Bonpland, co- auteurs du célèbre «  Voyage aux régions équinoxiales  », qui se trouvaient à Cumana (Venezuela ) le 12 novembre 1799, rapportent qu'entre deux et quatre heures du matin << le ciel fut sillonné d'innombrables traînées lumineuses, qui traversaient incessamment, du Nord au Sud, la voûte céleste. On aurait crû voir un brillant feu d'artifice tiré à une hauteur immense ; de gros bolides, ayant parfois un diamètre apparent de une fois et une fois un quart celui de la lune, mêlaient leurs trajectoires aux longues bandes lumineuses et phosphorescentes des étoiles filantes.. ». Le Ciel, Amédée Guillemin, ( déjà cité), p. 602.

 

 

J'ai relevé d'autres phénomènes de ce genre dans les livres et revues du XIXème siècle. C'était le siècle où Flammarion, éminent astronome fut traité de charlatan par de nombreux scientifiques de son époque parce qu'il voulait prouver l'existence de météorites... ! Les préposés au gommage de la vérité étaient déjà en place !

Les observations précédentes, parmi beaucoup d'autres, montrent qu'il ne s'agissait pas toujours de météorites naturels, oui... c'étaient des << soucoupes volantes >> ou encore des objets volants non identifiés ( O.V.N.I.s )... A la fin du XIXème siècle d'ailleurs, il y eut une vague d'observations étonnantes aux Etats-Unis.

Des centaines d'observations, des atterrissages, des contacts... Cette vague a été récemment étudiée par Jean Sider : L'Airship de 1897, Editions Beaupré ( 11 bis, rue du Colisée , Paris ).

Et depuis ? Des milliers de témoignages de tous les points de notre globe et ce jusqu'aujourd'hui... Je n'en citerai que deux cas extraits de la revue Lumières dans la nuit, n° 336, p. 38 :

° 10 septembre 1995, près de Red Hill, Australie.

Entre 18 h 30 et 18 h 45, Colin Andrew Nield âgé de49 ans, voit un objet ovale, d'environ 30 m de long et de 15 m de hauteur. A chaque extrémité il possède une lumière brillante bleue qui éclaire le sol. L'objet s'approche du sol, puis s'élève et se déplace à une vitesse semblable à celle de la voiture du témoin. Finalement, il accélère et disparaît derrière une colline.

° 12 septembre 1995, Adélaïde Hills, Newton Australie.

Entre 19 h 20 et 20 h 25, toutes les émissions de télévision sont perturbées lors du passage d'un O.V.N.I. Deux témoins, Shouwn Oosting et Deborath Muthu observent un objet gris foncé tournant sur lui - même dans le sens inverse des aiguilles d'une montre. Il porte des lumières rouges, blanches et vertes. L'objet est arrivé soudainement, a ralenti, puis s'est déplacé à une vitesse constante.

Ces observations, parmi des milliers d'autres, je le répète, montrent que le problème << O.V.N.I.s >> existe depuis près de deux siècles maintenant. Les deux observations australiennes offrent, par ailleurs, une étrange similitude avec celles qui ont été faites en Grèce en 1894 !

Jean Desplanches a donné, dans les numéros 315 et 322 de Lumières dans la nuit, une approche des plus logiques quant au << moteur plausible des soucoupes volantes ou O.V.N.I.s >>.

Je m'intéresse à ces engins² depuis l'année 1954 où on en a tant parlé, et surtout tant rigolé dans la cours de récréation où je débutais comme enseignant .Mon jeune frère, élève ingénieur à l'époque, en a vu évoluer trois un soir, avec un ami, au-dessus de la cité minière du nord de la France où nous vivions. Je n'ai même pas osé en parler à mes collègues... Mais, j'y ai beaucoup réfléchi depuis.

Mon hypothèse colle à celle émise par Jean Desplanches (n° 322, p. 22 ). Comme lui, je pense que : << L'O.V.N.I. génère dans l'espace qu'il occupe, un champ de forces physiquement identiques à celui généré par la gravitation terrestre, mais de signe contraire, et qu'il maîtrise la direction de la force qui la propulse. Nous remplaçons seulement une force par un champ de forces >>.

L'O.V.N.I. génère un champ gravifique identique au champ généré par notre Terre. En réfléchissant à cela, je suis arrivé à une autre conclusion : il me fallait faire apparaître clairement les composantes de ce champ terrestre pour pouvoir ensuite le reproduire. Mes recherches en géologie et en astronomie me conduisirent donc vers une explication plausible et naturelle. Il est certain, actuellement que le champ gravifique terrestre n'existe que parce que notre planète est encore vivante, c'est-à-dire comportant toujours un noyau et un manteau visqueux, contrairement à notre satellite lunaire ou à Mars, par exemple.

Ce noyau, en rotation, engendre dans le manteau, des tourbillons de matière qui apparaissent à la surface de notre globe sous la forme des << courants de Coriolis >>... le courant nord est contraire au sens de rotation des aiguilles d'une montre et le courant de l'hémisphère sud tourne dans le sens des aiguilles d'une montre. Le tout est confiné dans un champ magnétique comme nous l'avons vu dans un paragraphe précédent. J'y ai mis en relief ce que je viens de rappeler : l'antagonisme de deux structures (les rotations et tourbillons des deux sous-noyaux, sachant que le noyau ne jouait qu'un rôle moteur ).

J'ai aussi longuement exposé les travaux du professeur Kervran, c'est parce que je pense que l'évolution de notre manteau terrestre et de notre planète est immanquablement lié à cet effet << K >>, et que cet effet est, avec la caléfaction, le moteur, totalement ignoré jusqu'alors, de notre terre et de son champ gravitationnel... J'ai donc relevé des observations d'O.V.N.I.s pour confirmer mon hypothèse. Je cite les classiques pour plus de précisions (n° 324 de L.D.N., p. 35).

L'observation aurait été faite par un berger le 24 octobre 1954, à 15 h, dans les Pyrénées-Atlantiques. Un soi-disant berger prétend avoir aperçu le dimanche 24 octobre, vers 15 h, un spectacle insolite. Il se trouvait sur la montagne de Moumboa, gardant ses moutons non loin d'un petit col à 800 m d'altitude.

Apercevant deux hommes qui regardaient du côté opposé au sien, il pense avoir affaire à des excursionnistes, mais vît bientôt entre eux et lui, à une cinquantaine de mètres seulement, un engin comparable à un gros obus de trois à quatre mètres de long et d'un diamètre d'un peu plus d'un mètre, la chose se trouvant en position couchée. Le témoin n'osa pas s'approcher de cet engin. En son centre, il y avait une cabine et aux deux bouts une multitude de petites hélices semblables à des pommes de pin. Les deux hommes se rapprochèrent de la machine. L'un des deux hommes ouvrit une étroite portière et ils disparurent dans la cabine. Sans bruit, les deux groupes d'hélices se mirent à tourner, mais en sens inverse... L'engin s'envola verticalement sur une centaine de mètres, puis disparut rapidement vers le Nord.

Cette observation est d'une richesse inestimable : elle montre que les O.V.N.I.s disposent d'un système de propulsion formé de deux structures antagonistes ; c'est notre Terre en miniature !

J'ai moi-même observé, à la campagne où j'habitais, fin septembre 1994, par une belle soirée claire, pendant quelques secondes, un engin qui est passé à quelques centaines de mètres de moi, du Sud au Nord, alors que j'observais le ciel en rêvassant... J'ai vu distinctement une sorte de long fuselage imposant, genre Boeing sans ailes, le devant illuminé par une sorte de halo jaune-rougeâtre et , à l'arrière, sur la partie supérieure de la queue une grosse lumière bleu-violette qui pulsait. Tout cela sans bruit, en quelques secondes, à quelque deux cents mètres d'altitude et à une vitesse très modérée, disparut derrière les toits des maisons de droite. Ce n'est que quelques jours plus tard, en y réfléchissant sans cesse, que j'ai repensé à ces deux structures lumineuses opposées, l'une à l'avant, l'autre à l'arrière...

Une dernière observation intéressante c'est celle d'un paysan polonais qui eut une rencontre rapprochée, en Pologne, à Emilcin, le 10 mai 1978. Je ne puis, hélas, reproduire l'intégralité de cette rencontre rapportée par L.D.N., n° 299, de septembre-octobre 1989. Wolski, notre héros, se fait embarquer par deux extraterrestres, en plein jour, dans une clairière. Ils l'obligèrent à se déshabiller, l'auscultèrent, le firent se rhabiller. Il rentra avec son chariot et son cheval à la maison aussi vite qu'il put. Il raconta son aventure à ses fils qui coururent vers la clairière... Un enfant affirmera qu'il avait vu la soucoupe survoler la maison. L'objet avait cependant laissé des traces dans la clairière. Il n'avait pas la forme de soucoupe volante classique. Sa forme générale était celle d'une maison ! Je cite L.D.N., p.26 :

Il y avait aux quatre coins, à mi-hauteur, des << tonneaux >> traversés de barres noires, verticales, portant quelque chose comme des surfaces hélicoïdales qui évoquent des tire-bouchons. Ces barres noires tournaient très vite. Leur diamètre était de l'ordre de 30 cm. Quant aux << tonneaux>>, voici leurs dimensions approximatives : hauteur, environ un mètre ; diamètre, 80 cm. Peut-être, les barres noires pouvaient avoir 1,5 m de long environ ...

Je ne puis tout citer... c'est une aventure exceptionnelle... Elle se passe en plein jour et, si le témoin n'est pas ingénieur pour tout noter avec précision, il remarque l'essentiel... L'engin se trouvait à quelques mètres au-dessus du sol et est constamment resté en vol stationnaire. Bourdonnement très faible, les barres du tire-bouchon qui tournaient... C'est encore, à mon avis, une très bonne illustration de structures sans doute antagonistes, de quatre moteurs tournant dans le même sens.... alors que les moteurs tournant en sens contraire étaient logés, sans doute, dans la partie haute. L'enquêteur précise : << Wolski lui-même se demande ce qu'il pouvait bien y avoir au grenier. >>

Nous avons vu, par ailleurs, avec les observations du XIXe siècle, qu'un élément intéressant était le rejet de matières plus ou moins brûlantes et solides, ces sortes de scories ont été parfois signalées lors d'observations d'O.V.N.I.s. Le cas le plus évident de la nécessité d' un carburant << matériel>>, à l'image du magma du manteau terrestre, utilisé par les extraterrestres, apparaît dans une observation faite il y a de nombreuses années déjà, par toute une famille de paysans argentins, une nuit à Trancas, en Argentine, le 21 octobre 1963 ( n° 584, Chroniques des apparitions extra-terrestres, de Jacques Vallée, Edition Denoël, 1972 ).

Six objets étranges observés pendant quarante minutes ont causé une panique locale. L'un d'eux était suspendu au niveau du sol... Tandis qu'un autre avec dôme et hublots, se tenait près d'une maison. Lorsque les témoins eurent illuminé la scène un bref instant, la maison fut inondée par un puissant rayon lumineux. La température s'éleva et on nota une odeur de soufre. Au voisinage des premiers disques on aperçut des silhouettes. Chacun des six objets était muni de deux rayons lumineux, un blanc et un rouge ; ils mesuraient huit mètres de diamètre et laissèrent un nuage de fumée blanche.

Cette citation est incomplète. J'ai lu des détails plus intéressants dans Phénomènes spatiaux, n° 33.

Une sorte de tunnel lumineux s'est établi entre deux soucoupes dont l'une paraissait en difficulté. Des humanoïdes transportèrent des matériaux vers cette dernière.

Quand les O.V.N.I.s repartent, les témoins de la scène constatent qu'il reste, à l'endroit de l'engin en difficulté, un petit monticule de boulettes. Par la suite, les boulettes furent analysées : c'était un mélange inégal de carbonates de calcium et de potassium.

Un dernier exemple, pour étayer ma thèse. Lors du vol Apollo 15 et de l'atterrissage lunaire, Wordden, qui était en attente circumlunaire s'écrie tout à coup, en survolant la partie cachée de notre satellite : << Lots of Christmas trees. >>... Christmas trees ? Que venaient faire ici ces arbres de Noël, si nombreux sur la face cachée ? Pourquoi ce code pour désigner des monticules de scories à la surface de la lune, sur la seule face cachée. La Nasa parla de scories volcaniques... Je n'ai jamais vu, en Ardèche, par exemple, de scories volcaniques en forme de terrils...

Les exemples précédents nous donnent une idée sur les structures antagonistes d'un moteur gravitationnel et sur le carburant que nous pourrions utiliser. Le tout est de provoquer la fusion du carburant et d'assurer sa rotation sous forme de tourbillons, dans des formes hélicoïdales, avec production simultanée d'un champ électro-magnétique dans chaque structure...

Nous savons que la physique distingue quatre forces fondamentales ( ou champs ou interactions) :

° L'interaction gravitationnelle,

° L'interaction électro-magnétique,

° L'interaction faible ( travaux de Kervran ),

° L'interaction forte ( qui régit la cohésion des atomes ).

Je pense que dans le soleil ou dans notre planète, il y a production d'un champ gravitationnel par interaction entre deux champs forts, l'un situé dans l'hémisphère nord, l'autre au sud. Ces deux champs forts sont inverses ou antagonistes. Chacun d'eux est créé par une réaction entre un champ électro-magnétique et une structure à interaction faible en rotation...

Dans une étoile ou une planète, c'est le noyau qui joue le rôle de moteur pour les deux systèmes à champ fort antagonistes. Tant qu'il y aura du carburant pour alimenter les sous-noyaux et leur mouvement, le champ gravitationnel sera très important.

 

                           

Sur le plan solaire et terrestre, G représente l'hémisphère nord, soumis au courant de convection de Coriolis vers la gauche. Dans un O.V.N.I., c'est le moteur supérieur. Sur le plan solaire et terrestre D représente l'hémisphère sud, soumis au courant de convection de Coriolis vers la droite. Dans un O.V.N.I., c'est le moteur inférieur.

Un engin possédant un moteur frontal et deux moteurs antagonistes à celui-ci, à l'arrière, serait très performant.

Ces trois moteurs seraient placés en  triangle !

 

 

J'ai utilisé l'idée de la dynamo à auto-excitation pour obtenir un moteur électro-magnétique performant .Par ailleurs, les ailettes ou << tire-bouchons >> mentionnés précédemment me semblent indispensables pour contenir la roche utilisée comme carburant. Si c'est du carbonate de calcium et de potassium la scorie de la << transmutation >> va donner du fer (revoir les gisements de fer en Lorraine, au sein d'un massif calcaire ! )... comme pour le météore aperçu en Inde au XIXeme siècle.

Si c'est du sodium, nous aurons sans doute comme déchets des matières charbonneuses et azotées. Aux bricoleurs de génie de tenter leur chance... Attention à la fin de la caléfaction des matières liquides... elle peut être explosive !

Si nous voulons que l'humanité survive à la seconde ponte lunaire qui se prépare au sein de notre terre, il serait urgent de se réveiller et d'agir selon ce mot de C. Tsiolkowski : << La terre est le berceau de l'humanité. Mais on ne passe pas toute sa vie dans un berceau. >> ( Cité par Daniel Benest, Les planètes, p. 5, Editions du Seuil , 1996).

 

 

CONCLUSION

 

 

En 1974, dans mon livre La Caléfaction universelle, mentionné par Kervran, j'annonçai, à propos de la fin caléfactoire de notre lune (vers -90 000 ans avant J.C.) et qui a provoqué sur notre satellite un volcanisme exacerbé pendant près de 1000 ans –( Haroun Tazieff a toujours nié l'origine purement météoritique des cratères lunaires ! )- j'annonçai donc, que les futures explorations spatiales ne manqueront pas de nous apporter des surprises et qu'il se pourrait bien que l'une d'elles nous montre un satellite de Jupiter ou de Saturne en fin de caléfaction. C'est ce qui est arrivé dans les années 80. Io et Triton, satellites respectifs de Jupiter et de Neptune sont en pleine révolution ! C'est ce que les scientifiques appellent aujourd'hui << un volcanisme flamboyant >>.

J'ai, en 1974, appelé ce phénomène, ignoré de tous à l'époque, <<fin de caléfaction ou explosion caléfactoire >>. C'est tout le système noyau-manteau qui se désagrège, faute de carburant magmatique... Si ce phénomène avait été annoncé ou prévu par l'un de nos pontifes... que de << sonneries de trompette de la renommée >> n'auraient - on pas entendues à la télévision ou à la radio !

Dans le présent livre, je prévois des événements douloureux pour notre humanité lors des paroxysmes de l'interaction sous-noyau nord-sous-noyau sud. Cet événement serait une répétition, vers 2005-2006 ( tous les 11 ans environ ) des séismes terribles de fin 1995 - début 1996.

Entre les phases actives de ce cycle cataclysmique, nous aurons aussi des événements sismiques très brefs et très violents (<< jerks >> en langage de géophysicien ) qui sont des moments de rupture des champs magnétiques que j'appelle << extra-courant de rupture du champ magnétique >> puisqu'il était déjà connu en électro-magnétisme au XIXe siècle. Ces << jerks >> se manifestent au stade << repos >> des sous-noyaux . Ils sont, selon moi, dangereux car c'est l'un d'eux qui sera la gâchette qui tombera sur le sous-noyau nord pour le bloquer et provoquer son explosion caléfactoire, expulsant le sous-noyau sud qui deviendra la seconde lune. Ce mécanisme, en fait, est assez simple et rappelle l'éjection d'une balle par la poudre ou l'amorce contenue dans la douille... sous le choc de la gâchette.

C'est encore, ici, une théorie toute personnelle que j'ai élaborée après ... 40 ans de cogitations !

Je ne prétends pas avoir trouvé l'ultime théorie expliquant la naissance, la vie et la mort d'une planète ou d'un satellite, cependant, je laisse le lecteur juge. Il pensera comme moi après avoir lu mon travail... et les travaux << officiels >> que : << La meilleure théorie n'est que celle qui, à un moment donné, explique le plus de faits .>> (Gaston Planté ,1854 .)

Abscon , le 24 mars 1998 .

 

 

BIBLIOGRAPHIE

 

 

Le lecteur trouvera de nombreuses références précises à l'intérieur de cet ouvrage.

Livres

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De l'atome à l'étoile, collection << Que sais- je ?>>.

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J. Rothe, Séismes et Volcans, collection << Que sais- je ?>>.

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Universal Evolution, Editions du Mont- Blanc, Genève.

L'Univers en marche, tome I, Imprimerie Messeiller.

Stéphan Lupasco, Les Trois Matières, collection << 10 - 18 >>. La Tragédie de l'énergie, collection << Casterman -Poche >> ; Qu'est - ce qu'une structure ?, Editions C. Bourgois.

R. Chapman, Unidentified flying objeects, Edition Mayflower.

M. Carrouges, Les Apparitions de Martiens, Fayard.

Aimé Michel, Pour les soucoupes volantes, Berger-levrault.

Paul Misraki, Des signes dans le ciel, La Bergerie ;

F. Edwards, Les Soucoupes volantes, affaire sérieuse, Laffont.

J. Sendy, Ces dieux qui firent le ciel et la terre, Laffont.

Alfred Nahon, La Lune et ses Défis à la science, Editions du Mont- Blanc, Genève.

Marcel Roubault, La Dérive des continents, collection << Que sais- je ?>>.

Haroun Tazieff, Les Volcans et la Dérive des continents, P.U.F.

A. Betekhtine, Manuel de minéralogie descriptive, Editions de Moscou.

Moret, Précis de géologie, Masson éditions.

Furon, Manuel de préhistoire générale, Payot.

Bruer, Minéraux radioactifs et terres rares, Payot.

Claude Allègre, Introduction à une histoire naturelle, Fayard, 1992.

Revues

Alastair G.M . Cameron, Atome, novembre 1969 (cette revue est devenue La Recherche ).

Clément Casciani, La Science et la Vie, 1921.

Goldanski, << Radioactivité et transfert de neutrons >>, La Recherche, mensuel, novembre 1972, p. .954.

Sciences et Avenir, mensuel.

Ciel et Espace, mensuel.

Science et Vie, mensuel.

Science - Progrès- Découverte, Dunod mensuel.

Sciences, Hermann éditeurs.

The new scientist, hebdomadaire, Londres.

Ciel insolite, 51, rue des Alpes, Valence (26).

Phénomènes spatiaux, trimestriel, G. E. P A., 69, rue de la Tombe -Issoire, Paris 14è.

Lumières dans la nuit, BP 3 -  86800 Saint Julien l'Ars

Stendek, C.E.I., apartado 282, Barcelone, Espagne. jo.glapa@infonie.fr http://nouvelle-astronomie.chez.tiscali.fr/ Page 56 sur 61

Flying Saucer Review, 21 cecil Court, Charing Cross Road, London S.E. 15.

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Innes et All.

S.Bottani, << Merveilleux neutrinos >>, Revue du Palais de la découverte, n° 224, janvier 1995.

M ;Davier, << Les tests de précision de l'interaction électro-faible avec le L.E.P. >> La Vie des sciences, 1995, n°1, p. 17-26.

J.-P. Valet et V. Courtillot, << Les inversions du champ magnétique terrestre >>, La Recherche, n°246,septembre 1992, p. 1002.

REMARQUE de Joseph  Glapa (juillet 2003) : il y a aujourd'hui de nombreux sites internet consacrés à Kervran et à ses travaux sur les transmutations à faible énergie…

 

 

(NOTE SITUEE AU DOS DU LIVRE)

 

Non , l'apocalypse n'aura pas lieu en l'an 2000 !

Les astronomes nous donnent une explication simpliste de la création d'une planète ou d'un satellite. L'auteur, s'appuyant sur les Transmutations à faible énergie, de C.-L. Kervran et sur la caléfaction, montre que la naissance des planètes est inscrite dans notre système solaire. Le soleil, en deux novae successives, aurait expulsé d'abord les planètes géantes puis les planètes solides dont notre terre qui, ensuite, a expulsé notre lune et enfantera bientôt d'un second satellite.

Les étoiles et les planètes vivantes sont mues par un moteur naturel dont personne n'a encore parlé, le moteur gravitationnel .  celui des  OVNIS !!!!

 

 

 

 

 

 

ADDITIF

                                 

à :

Idées nouvelles sur la naissance

la vie et la mort d'une planète

et d'un satellite

de Joseph GLAPA

 

 

Il est un phénomène que j 'ai peu approfondi dans mon livre : '' Idées nouvelles sur la naissance, la vie et la mort d'une planète et d'un satellite, c'est celui des '' Jerks '' ou explosions solaires, près des pôles, avec expulsion de jets formidables de matière.

Ce cataclysme est périodique et apparaît, sur notre étoile, à la fin de la période de maximum d'activité, d'abord au sud, puis au nord, comme annonciateur de la période calme dans les années qui vont suivre .[ cf ,mon livre p .44 ]

Ce phénomène serait dû à une rupture de champ magnétique et était connu au 19ème siècle sous le nom ''d'extra -courant de rupture de champ magnétique''. Il est, avec l'explosion caléfactoire lors d'une nova, le moteur essentiel de l'expulsion des planètes... ; dans notre Terre, il est tout aussi important pour l'expulsion d'un satellite. Mais chez nous, avant d'aboutir à ce stade extrême, il joue un rôle bien plus intéressant dans la genèse des plaques de la lithosphère surtout dans l'hémisphère nord. En effet, il semble se manifester à la fin de la période de maximum d'activité des sous - noyaux terrestres, comme pour le soleil.

Ainsi, en 1902, il y a une série de séismes et d'explosions volcaniques dans les Antilles et en Amérique centrale (Bolivie). Tout le monde connaît l'horrible destin de St Pierre lors de l'explosion du volcan de la montagne Pelée, en Martinique, en 1902. Cette période d'activité paroxystique des sous - noyaux terrestres s'achève en 1904 et la rupture du champ magnétique inverse créé ou jerk va expulser d'énormes quantités de lave par la faille médio-atlantique. Cet apport de matière va forcément ''peser'' sur les plaques nord-continentales, en particulier sur les régions circumpolaires qui, en profondeur, s'affaissent de un à plusieurs mètres... C'est un phénomène connu des géophysiciens et appelé ''isostasie''..., mais dont la cause véritable, que je viens de donner, n'a pas été éclaircie... C'est ainsi qu'en 1904, une superficie de 400 km x 100km, au Canada, à l'Est de Terre-Neuve, s'enfonce en une heure, de un à plusieurs mètres dans l'océan Atlantique. Ce phénomène est intéressant car il nous permet d'expliquer la formation des couches carbonifères, surtout dans le continent boréal, à l'ère primaire... mais aussi à l'ère tertiaire, en Chine et chez nous dans le Jura.

A chaque apport important de matière dans la région circumpolaire, à l'ère primaire, au carbonifère, les côtes avoisinantes s'affaissent et ce sont des étages successifs, parfois même bien superposés, qui se forment en gradins.

Les sables, mêlés au sel ou chlorure de sodium, enfouis et surchauffés donnent naissance, à partir de Si(silicium) et de Na, à des strates de charbon, par transmutation à faible énergie de Si en Na puis en NH4 et CH4 comme je l'ai démontré dans mon livre. En Chine, à l'ère tertiaire, ces effondrements sont très marqués et ce pays possède aujourd'hui un énorme gisement de carbonifère jurassique s'étalant du sud-ouest au Nord-est.

C'est, je le répète, l'accumulation successive de matière sous forme de lave au bord des rifts et failles océaniques qui pèse sur les plaques voisines et provoque l'affaissement des côtes, c'est l'isostasie...

Nous savons que les côtes Est de la Chine actuelle avoisinent trois séries de failles et de plaques qui s'affrontent à l'Est du Japon. Ce sont donc des ''plages'' du primaire et du tertiaire qui donnent les couches carbonifères que nous exploitons aujourd'hui. Nos mineurs marchent sur ce que furent les ''clubs Meds'' des ères passées ! ! !

C'est extraordinaire.

Mais revenons à ces apports successifs de matières dans l'hémisphère Nord. C'est ce qui explique que notre globe possède la plus grande partie des continents solides dans l'hémisphère Nord et d'immenses Océans au Sud surtout. La lune présente le même aspect : la face cachée (hémisphère Nord) ne comprend que des montagnes et pas de dépressions sous forme de ''mers'', comme la face visible ou l'hémisphère Sud. Mars tout récemment, a montré exactement les mêmes structures : montagnes dans l'hémisphère Nord et dépressions ou immenses plateaux dans l'hémisphère Sud, avec des inversions magnétiques inexistantes au Nord où la lave fut éjectée dès la rupture de champ magnétique et ne porte pas, de ce fait, la marque d'un magnétisme inverse.

Par ailleurs, c'est en étudiant de plus près ce phénomène appelé ''jerk'' dans notre soleil que j'ai pu émettre une hypothèse toute nouvelle sur la naissance des anneaux des planètes gazeuses géantes : Jupiter, Saturne, Uranus, Neptune.

Dans un article de la revue ''La Recherche'' intitulé ''Les Anneaux des Planètes'' de Janvier 1986, vol. 17, p .40, André Brahic, astronome et spécialiste des petits corps solaires présente ces anneaux comme des restes du nuage de poussières qui aurait formé, par accrétion, les planètes et certains de leurs satellites...or cette accrétion n'a jamais été ''observée'' dans l'espace mais toujours supposée ! ! ! Les anneaux de Saturne, le plus riche en la matière, se présentent comme un '' microsillon '' c'est à dire comme un ensemble de milliers de sillons. Pour ma part, cette ténuité et cette quantité suggèrent une création bien plus logique. Les planètes géantes sont encore des astres vivants, comme le soleil, comme notre Terre. Elles connaissent donc les mêmes phénomènes que ces derniers : maximum d'activité des sous - noyaux (même virtuels puisque leur existence n'apparaît pas à l'heure actuelle). Et surtout mêmes ''jerks'' ou explosions dues aux ruptures de champs magnétiques. Jamais comme pour notre Terre, ces phénomènes n'ont été pris en compte par les astronomes et géologues contemporains.

Quelle lacune ! ! !

Sur les planètes géantes, si les périodes de maximum d'activité sont aussi fréquentes que chez nous (environ tous les 11 ans) chaque jerk expulse aussi, surtout dans l'hémisphère Nord, de la matière sous forme gazeuse, donc bien plus légère que nos laves. Aux très hautes altitudes, ce gaz est ''happé'' et ''évacué'' selon les lignes de force du champ magnétique et s'évade, la force centrifuge aidant, sous forme annelée pour grossir les anneaux existants. Ces périodes d'expulsion, depuis la naissance de ces planètes, se sont produites des milliers de fois d'où l'aspect ''ténu'' et ''microsillon'' des anneaux de Saturne par exemple. Ces anneaux ne sont pas les restes d'un processus ''d'accrétion'' et la limite de Roche, qui expliquerait leur formation (puisque dans cette limite les accrétions sont impossibles !) est bien élastique quand on constate que le niveau E des anneaux de Saturne se trouve au-delà de cette limite et que des satellites y circulent !*

Ces anneaux sont le résultat d'expulsions cycliques de matières gazeuses, expulsions qui sont très bien observées dans les astres gazeux par excellence comme notre Soleil.

Il existe par ailleurs de nombreuses étoiles pourvues d'anneaux de poussières bien plus importants. Ce sont ces étoiles que l'on appelle ''nébuleuses planétaires'' car la théorie officielle de l'accrétion y voit le ''Nid'' même de futures planètes.

Ce sont des étoiles très jeunes, extrêmement actives, comme le fut notre soleil dès sa naissance. Ces anneaux sont créés par les expulsions de matière. Ce ne sont pas les restes d'une ''nébuleuse primitive''.

Dans notre système solaire, on trouve la trace de ces anneaux primitifs aux limites lointaines de notre soleil, loin derrière Neptune et ses satellites. C'est ce qu'on appelle la ceinture de Kuiper, située au - delà de Pluton et plus loin encore, à une année lumière du soleil, le réservoir de OORST qui contiendrait des millions d'astéroïdes qui, au fait, ne sont que les vestiges de l'anneau primitif de poussières entourant notre soleil après sa naissance et éjectés par ce dernier alors qu'il était encore une ''nébuleuse planétaire''.

Cet anneau primitif s'est distendu jusqu'aux limites actuelles à la suite des deux novae qui ont bouleversé notre système solaire pour lui donner, par pontes de planètes, et non par accrétion, son visage actuel.: SATURNE,11novembre 2000

 

                                                                       SOURCE  :http://www.astrosurf.com/simian/sys_sol_saturne.htm

 

 

 

(* Cette expulsion semble avoir été observée par des astronomes américains en l'an 2000, sous la forme d'un ''chapeau'' de matière gazeuse au - dessus du pôle Nord de Saturne ! ! !)

Tout ce que je viens d'exposer plaide en faveur d'une autre origine de ces anneaux, tant planétaires que stellaires, que celle qu'on attribue officiellement : l'accrétion !

Ce silence total qui entoure ce phénomène de ''jerk'', en ce qui concerne notre Terre est inquiétant. Nous savons que les ères primaires, secondaires, tertiaires, ont connu de grands affaissements successifs des plaques de l'hémisphère Nord. Nous savons qu'au quaternaire, il y a eu plusieurs transgressions ou inversions marines après la grande glaciation dont le point culminant se situe vers -90.000 ans environ.

Une première transgression apparaît vers - 80.000 ans puis une autre vers - 40.000 ans. C'est vers - 7.000 ans avant J.-C. qu'eut lieu la transgression dite ''flandrienne''. C'est sans doute à cette époque que l'Angleterre s'est trouvée séparée du continent pour devenir une île.

L'activité du volcan du Puy de Dôme, en France, remonterait à - 10.000 ans. Elle a précédé de peu celle du cratère Killian dont les retombées le recouvrent partiellement et sont datées de 8.300 ans par le carbone 14, (La Recherche : Avril 1986 p. 498 )

Cette concordance d'activité entre les volcans de latitude méditerranéenne et les ''transgressions '' nordiques font penser aux concordances d'activités actuelles. On sait que le niveau de la mer est remonté de 100m depuis 12.000 ans. Cette remontée, nous le savons aussi maintenant, n'est pas due essentiellement à la fonte des glaciers polaires et circumpolaires. L'activité paroxystique des sous - noyaux, tous les 11 ans environ, et sa fin sous forme de ''jerk'' ou expulsion de matière dont nous avons parlé, qui se déclenche après le paroxysme (comme nous l'avons vu au début de cet additif pour le Canada et Terre Neuve) est la cause véritable des catastrophes passées. C'est ainsi que naquit, par ailleurs, l'Islande, essentiellement formée de laves toujours fumantes.

Dans l'hémisphère Nord, après le maximum d'activité des sous - noyaux terrestres des années 2005 -2006, le jerk se produira vers 2007 -2008, et si l'éjection de lave est importante au niveau circumpolaire du rift Nord - Atlantique, il y a de fortes chances pour que nos côtes Hollandaises, Belges et Flandriennes plongent de plusieurs mètres dans la Mer du Nord .La transgression flandrienne ,dont nous avons parlé ,est là pour témoigner des désastres qui arrivent ! Tout comme à l'ère primaire, au carbonifère, une ère d'affaissements successifs a déjà commencé, comme nous venons de le montrer. Il se peut que vers 2007 - 2008, la Hollande soit rayée de la carte en une heure, comme ce fut le cas de l'Est de Terre Neuve, au Canada, en 1904. Et personne, personne parmi ce monde scientifique pour clamer cette évidence ou cette forte probabilité !

Il est vrai que nous avons vécu une si belle fête du soleil, en ce mois d'Août 1999.

Dans 7 ou 8 ans, l'allégresse se changera en larmes. Pauvre humanité !

A Abscon - Août 1999 .

 

NOTE de Joseph Glapa : cet additif  figure uniquement dans le site http://nouvelle-astronomie.chez.tiscali.fr

http://newastronomy.chez.tiscali.fr >, dans les articles consacrés à l'astronomie Le lecteur trouvera un complément plus riche dans mon site <.

Il y trouvera surtout de magnifiques photos prises par le satellite Soho prouvant définitivement que nous ne sommes pas seuls dans cet univers....